En effet, la filière avicole est en plein essor dans notre pays. Elle contribue au développement économique notamment dans le cadre de la réduction de la pauvreté au Mali à travers la création d’emploi, la sécurité alimentaire, mais aussi, elle favorise la culture et la mise en valeur de certains produits céréaliers comme le maïs, le Soja, et des poissons inconsommables. Ainsi avec la modernisation de la filière appuyée par des partenaires nationaux et internationaux, la FIFAM est convaincue que les aviculteurs sont capables de satisfaire les besoins de la population malienne en matière d’œufs et de poulets à bon prix tout en se réjouissant de l’évolution du secteur au Mali. Mais il faut reconnaitre que l’arbre ne cache toujours pas le forêt, ces pratiquants se préoccupent aujourd’hui de problèmes d’importation du produit avicole dans notre pays, laquelle peut entrainer des maladies de volailles comme la grippe aviaire et d’autre part la mévente sur le marché national. « Aujourd’hui, notre préoccupation prioritaire est l’importation des produits avicoles (œufs et poulets) par des commerçants qui est entrain de prendre de l’ampleur. Et si les autorités n’interviennent pas, elle risque de bafouer l’importance de la filière avicole tandis que des sommes considérables ont été investi dans ladite filière » à fait savoir la présidente. De son coté, Adama Salif Diallo précise que c’est cette pratique qui a engendré des conséquences graves dans quelques pays de la sous-région à savoir la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Sénégal où plusieurs fermes ont été fermées. Avant d’ajouter que « Nous à notre niveau on a le droit de dénoncer des comportements illégaux pour attirer l’attention du gouvernement à prendre des mesures pour enfin protéger la filière »a ajouté la présidente.
Pour Lamine Traoré, membre de la commission technique, au Mali l’aviculture devient de plus en plus importante. Nous travaillons avec des partenaires ruraux et urbains. Protégeons la filière, car nous sommes dans un monde de compétitivité. C’est vrai aujourd’hui, il y’a des laboratoires chez nous qui fabriquent divers médicaments. Mais il faut reconnaitre qu’il n’y a aucun laboratoire dans notre pays qui analyse si les matériels et les œufs ou poulets que l’on transporte ne sont pas affectés. Ainsi il y a des lois qui prévoient des tests par rapport à la filière avicole qui doivent être appliqués dans le strict respect », a-t-il mentionné. Pour terminer, les intervenants ont sollicité l’aide du gouvernement à s’engager dans la recherche de solutions à cette crise.
Bally Salif Cissoko
“Protégeons la filière, car nous sommes dans un monde de compétitivité” …une contradiction! On ne protege rien dans une competition…simplement on competit!
“C’est vrai aujourd’hui, il y’a des laboratoires chez nous qui fabriquent divers médicaments. Mais il faut reconnaitre qu’il n’y a aucun laboratoire dans notre pays qui analyse si les matériels et les œufs ou poulets que l’on transporte ne sont pas affectés.” 🙄 donc des labos qui peuvent composer des molecules..mais qui au moins ne peuvent pas anlyser “si les œufs ou poulets que l’on transporte ne sont pas affectés [infectés)”???
En conclusion,
Ce pays a aujourd’hui d’autres serieuses preocupations qui ne sont pas de defendre une filiere ou la sante des consommateurs maliens qui sont trop ignorants pour sauver. Des consommateurs qui remplacent leur tres bon emballage papier (ciment) par des plastiques toxiques qui causent du cancer, des consommateur qui ne savent plus choisir de bon produits… qui ont pris gout aux produits dont les qualites se sont degradees au fil des ans…les mayonnaises, les pates de tomate, les laits a poudre etc ..tous desormais de pietre qualite.
Laissons la nature donc prendre sa course….les survivants vont un jour se reveiller.
Merci Alto. Les maliens sont en panne d’initiatives et de créativités. Bientôt, nous seront totalement envahis par ces produits venant de la Côte d’Ivoire ou ailleurs dans la sous-région. C’est pas seulement les oeufs et poulets, mais aussi de l’aliment volaille (comme KOUDIJ), vitamines et produits de santé avicole. Il faut continuer à dormir comme l’a fait l’IMACY, la COMATEX etc. et ensuite demander au Gouvernement d’intervenir pour arrêter la concurrence.
La vérité est ailleurs. C’est que l’oeuf ou le poulet made in mali revient plus cher au consommateur sur le marché. Le jour où les producteurs de volaille malienne auront des prix compétitifs à qualité égale sinon meilleure, le phénomène de l’importation cessera de lui même. Il n’y a vraiment ici pas de quoi fouetter un chat. Vive la concurrence!
protégeons ensemble nos fermes, notre écomomie en refusant l’oeuf et le poulet importé çà tu la filière
Comments are closed.