En période de fortes chaleurs au Mali, tous les aviculteurs souffrent de la baisse de performance et de dégradation des conditions de santé des poules. Le stress thermique déclenche parfois des maladies diarrhéiques et respiratoires chez les pondeuses. En Avril, l’équipe du Dr Traoré Amadou Ousmane, est intervenue en urgence dans une ferme, l’aviculteur a perdu 10% de son effectif en deux semaines.
Au Mali, la production d’œufs de consommation a connu, en une décennie, une hausse importante. Avec le cheptel de poules pondeuses élevées au Mali, on estime la production nationale à 811,6 millions d’œufs par an pour une valeur marchande de plus de 43 milliards FCFA. Un business qui attire donc tous les jours de nouveaux acteurs. Mais, le revers de la médaille, explique Dr Traoré Amadou Ousmane, c’est que le secteur enregistre, en même temps, des faillites très souvent dues à une mauvaise conduite d’élevage. « Il n’est pas rare de rencontrer des pertes abyssales dues au non recours à un spécialiste vétérinaire», indique le chercheur.
Au cours de leur intervention dans une ferme en périphérie de Bamako, l’équipe du Dr Traoré s’est rendue chez un aviculteur qui possède 2000 pondeuses ISA White de 15 mois d’âge. La consultation a démontré que les poules étaient entrées en ponte à 5 mois avec un poids moyen de 1,7kg, poids vif dans les normes au Mali pour des pondeuses de souches blanches. Avant le début de la maladie, rapporte le vétérinaire, les poules faisaient 55 alvéoles par jour (taux de ponte de 82,5%) soit 1 650 alvéoles par mois. Mais avec l’installation de la canicule et de la maladie, la ponte a chuté jusqu’à 20 alvéoles par jour (taux de ponte de 30%)…lire la suite sur le Journal Scientifique du Mali.
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