Depuis de nombreuses années, et de façon cyclique, des bergers se déplaçaient d’une région vers une autre, d’un pays à un autre pour des raisons climatiques qui ont des effets néfastes sur la végétation, source nourricière des espèces animales. Ce qui fait que pendant la saison sèche, nourrir les animaux devient le parcours du combattant et il est très difficile pour les propriétaires de bœufs d’assurer l’achat d’aliment bétail jusqu’à l’arrivée de la saison pluvieuse. C’est pourquoi, les éleveurs en général font la transhumance. Ceux du Mali conduisent leurs troupeaux vers nos pays voisins notamment en Côte d’Ivoire et en Guinée pour les nourrir. Ils retournent au Pays dès que les premières pluies commencent à tomber.
Il faut noter que cette mobilité génère beaucoup de ressources au profit de ces pays d’accueil. En plus de la fortune qu’ils perdent, nos bergers sont confrontés à d’énormes difficultés. Auparavant, les propriétaires de troupeaux de bœufs étaient accusés de laisser entrainer leurs animaux dans les champs d’autrui. Cette situation provoquait souvent des affrontements entre éleveurs et agriculteurs dans bon nombre de régions. Elle était souvent soldée par des pertes en vies humaines et des dégâts matériels. De nos jours, en vue de préserver la sécurité de leurs animaux, les bergers ont pris toutes les dispositions nécessaires pour éviter les bagarres tout en faisant en sorte que les troupeaux ne fassent pas de dégât. Mais cela ne les a pas mis à l’abri de violences faites par certains individus mal intentionnés en Côte d’Ivoire, en Guinée et en Mauritanie.
Selon Massiré Niangadou, les éleveurs du Mali sont victimes de vol, de tuerie et d’enlèvement de leurs richesses (bœufs) du fait de la transhumance, et cela sans aucun motif. A ses dires, les populations viennent fusiller le nombre de tête de bœufs qu’ils veulent puis emportent d’autres. ” Avant, ces individus prenaient de l’argent avec nous sans faire du mal à nos animaux mais aujourd’hui, c’est tout le contraire. Une seule personne pouvait dépenser 2 millions pour une seule saison juste pour négocier parce qu’on n’avait pas d’autre alternative ” a-t-il précisé.
Modibo Bah a révélé des informations relatives au nombre de têtes perdues. Selon lui, dans le seul village de Kagnasso, région d’Odiéné, 72 bœufs ont été tués et plusieurs autres disparus. Dans les localités de Linkoro, Djandjiguila, Gouensso, Djérila, Niamina, Korognani et Kagnasso dans la région d’Odiéné, plus de 171 bœufs ont été tués par des individus armés et 245 autres têtes sont portées disparues. Ces individus sont de la population de ces dites localités, après avoir tué arbitrairement le nombre de bœufs qu’ils veulent, ils emportent avec eux un nombre de leur convenance. Selon leurs explications, les malfrats disent qu’ils s’acaperont de tous les bœufs qu’ils trouveront sur leur chemin.
D’autres témoignages ont été faits sur la disparition de 6 bœufs dont 3 retrouvés vivants avec Ali Dembélé après 6 jours, dans la localité de Banguinéda. Pris donc la main dans le sac, il a été remis à la Gendarmerie de Baguinèda puis déféré à Kati. Mais tenez-vous bien, ce voleur est aujourd’hui libre de tous ses mouvements, sans aucun jugement ni réparation des dommages (parc détruit et 3 boeufs emportés entre autres) au nom d’une supposée liberté provisoire. Cette situation a engerndré une vive colère des éleveurs qui ne comprennent pas cette attitude de la Justice car toutes les preuves militent contre Ali Dembélé. Est-il au-dessus de la loi ? Ne doit-on plus faire confiance à la Justice pour lui soumettre les cas de vols et lui remettre les malfrats ? Doit-on désormais se faire justice ?
Pour les intervenants, cette même situation se vit en Guinée avec beaucoup de cas de vols.
En ce qui concerne les Mauritaniens, selon nos éleveurs, ils viennent dans le cadre du banditisme, de la rébellion pour enlever des bœufs à Nampala et Léré et les amener en Mauritanie. Beaucoup sont les éleveurs qui ont perdu leurs troupeaux, ont-ils souligné.
Pour Bamako, ces hommes sont confrontés à un problème de foncier dont l’affaire est au niveau de la cour suprême. Ce problème qui se traduit par la vente d’un titre foncier N°11718 sis à N’Tyekana, destiné à recevoir la réalisation de parc d’embouche.
En vue d’une sécurisation des personnes et leurs biens partout où ils se trouvent, les organisateurs de la rencontre interpellent nos autorités à agir sans délai sinon des richesses des Maliens sont en péril à l’intérieur du pays comme dans les pays voisins.
Mamadou BALLO
Le gouvernement de ibk n est pas capable de protéger la population du nord du mali ses pas les bétails qu il vont se soucier
Monsieur Niagadou n’a pas dit faux.Il faut s’avoir qu’à odiénné ce ne sont pas les eleveurs maliens seuls qui ont des problemes .Meme les locaux ont vu leurs betes tuees et parcs detruits.Dans le nord de la ci ces problemes ont toujours ete mal géré. Ce probleme est devevus une vache laitiere pour certain malien qui se disent dirigents de cette communauté ici a odienné.A chaque fois qu’ily’a probleme il font cotiser les pauvres eleveurs.Cet argent est en parti empoché par eux et l’autre à des administrateurs vereux.Il y’a des personnes aux consulats qui les soutiennes.Il faut aussi renouvelé les agents consulaire.Apres leur arrivée les cadres du cnsulat sont tres vite victimes d’agents vereux qui les clannisent et le consulat devient un champ de bataille.Donc on regle rien.il faut que l’etat aide le consulat de Bouake et le conseil des maliens en moyen humain et financier.Niagadou a parlé c’est bien mais les maliens et le consulat qui peuvent regler ces conflits ici en ci
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