C’est désormais officiel, depuis le mercredi dernier dans le cadre de la lutte contre la grippe aviaire, il a été porté à la connaissance de la population, l’interdiction d’importation et de transit des oiseaux et produits avicoles. Une interdiction qui s’adresse particulièrement aux aviculteurs, aux marchands de volaille, aux oiseliers et à toute la population. Il est relatif à l’Arrêté Interministériel portant interdiction d’importation et de transit des oiseaux et produits avicoles.
Selon le communiqué, l’aviculture joue un rôle important dans le développement socio-économique du Mali, car elle constitue un facteur de réduction de la pauvreté et favorise la sécurité alimentaire.
Dans le souci de protéger ce maillon très important de notre économie contre la grippe aviaire, conformément aux dispositions de l’arrêté ci-dessus mentionné , il est interdit sur toute l’étendue du territoire national l’importation et le transit des oiseaux et produits avicoles provenant ou originaires des pays infectés par la grippe aviaire. Il s’agit : des oiseaux domestiques et sauvages ; des poussins d’un jour ; des œufs à couver ou œufs de consommation ; de la viande fraîche d’oiseaux domestiques ou sauvages ; des produits à base de viande d’oiseaux domestiques ou sauvages qui n’ont pas été traités par un procédé assurant la destruction du virus de l’influenza aviaire ; des produits d’origine aviaire destinés à l’alimentation animale, à usage agricole ou industriel.
Vigilance
Il est important de rappeler que la filière avicole est confrontée à d’énormes difficultés dont la contrainte sanitaire. Certes à ce jour aucun cas de grippe aviaire n’a été enregistré au Mali. Cependant, la vigilance doit être de mise car les pertes économiques qu’elle peut engendrer sont considérables.
C’est la raison pour laquelle les dispositions doivent être mise en place pour lutter contre la maladie afin d’empêché son introduction sur notre territoire.
L’implication de tous et chacun est indispensable pour empêcher l’introduction de la maladie sur notre territoire. Il est demandé aux aviculteurs, marchands de volaille, oiseliers et à toute personne qui constateront des mortalités d’oiseaux d’en informer d’urgence les services vétérinaires ou toutes autres autorités indiquées.
Retenez qu’une déclaration rapide des cas de mortalité suspecte peut permettre aux services vétérinaires et aux autorités, de prendre à temps les mesures de contrôle de la maladie et d’éviter son extension.
Akhimy Maïga