La présence de la grippe aviaire à Sikasso, Kati et Bamako depuis quelques jours a tué plus de 30 000 volailles. La souche découverte au Mali est de type H5N1, explique la direction nationale des services vétérinaires, qui indique que la source d’introduction de la maladie n’est pas connue.
Dans un communiqué publié la semaine dernière, le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche a indiqué que des cas de grippe aviaire, ont été enregistrés dans les exploitations avicoles de Kati, Sikasso et du district de Bamako. Selon le ministère, l’existence de la maladie a été confirmée suite à des fortes mortalités de volailles dans ces localités. Toutefois le département rassure que des dispositions ont été prises pour la riposte.
Selon le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, approché par Studio Tamani, ces investigations ont été menées par la direction nationale des services vétérinaires et le laboratoire vétérinaire de Bamako. Ainsi des mesures conservatoires ont été prises notamment la mise en quarantaine des élevages concernés, la désinfection des locaux et des matériels d’élevage. A ces dispositions s’ajoutent la destruction des cadavres, par incinération et enfouissement mais aussi le suivi sanitaire.
Le ministère explique qu’un plan d’urgence a été élaboré et est en train d’être mis en œuvre. En plus, deux équipes ont été déployées auprès des services vétérinaires de Koulikoro, Sikasso et le district de Bamako. Objectif : « appuyer ces structures dans la riposte à travers l’application correcte du plan d’urgence rappelle le département qui ne donne pas de précisions sur le type du virus ».
« Pas de panique », affirment les services vétérinaires qui rassurent que « la situation est sous contrôle ». Selon Dr Boubacar Kanouté directeur national adjoint des services vétérinaires, la souche découverte au Mali est de type H5N1. Elle a tué 30 000 volailles explique la direction nationale des services vétérinaires. Les services vétérinaires précisent cependant que la source d’introduction de la maladie n’est pas connue même si des foyers ont été signalés au Sénégal en janvier dernier.
Et Dr Kanouté d’ajouter : « la situation est très bien maitrisée. Toutes les exploitations qui ont fait l’objet de cette maladie sont déjà sous surveillance étroite des services vétérinaires. Donc les produits issus de ses exploitations ne sortent pas pour les marchés. Notre préoccupation c’est de rechercher si au de-là de ses exploitations, d’autres exploitations sont touchées que nous ne savons pas. C’est ce travail qui est en cours. Nous pouvons donner l’assurance à la population, qu’il n’y a pas de produits avicoles issus de ces exploitations sur les marchés ».
Cependant, à Kati, affirme le Studio Tamani, les vendeurs et revendeurs de volaille rejettent cette information de la présence de la grippe aviaire au Mali. Selon eux, les poulets sont actuellement en bonne santé et ne souffrent d’aucune maladie. Mais certains parmi eux se rappellent qu’il y a quelques mois, des aviculteurs ont perdu beaucoup de volailles à cause du changement de température.
Les autorités invitent les populations à ne pas manipuler et manger les oiseaux malades, de même que les cadavres des volailles. Un appel a aussi été lancé aux professionnels de la filière afin de signaler toute mortalité aux services vétérinaires.
Mohamed Keita
Jusqu’à présent l’état n’est pas entrain d’adresser le vrai problème: une fois que la présence de cette maladie est avérée dans une ferme, les vétérinaires vont mettre des dispositions en place: “la mise en quarantaine des élevages concernés, la désinfection des locaux et des matériels d’élevage. A ces dispositions s’ajoutent la destruction des cadavres, par incinération et enfouissement mais aussi le suivi sanitaire.” Et un peu plus loin, on peut lire ceci: “…les produits issus de ses exploitations ne sortent pas pour les marchés.”
Ah bon, mais comment voulez-vous donc que ces aviculteurs survivent alors? Les oiseaux ne vont pas arrêter de manger parce qu’il y a la grippe aviaire, alors qui va payer pour la nourriture, l’eau, les médicaments, les employés, les loyers pour ceux qui sont en location, les impôts, etc.?
Pourquoi vous voulez faire comme les pays sérieux sans mettre les moyens qu’il faut comme le font les pays sérieux?
Dans tout ça, que font le PDAM, ainsi que toutes ces organisations mafieuses qui devraient normalement être là au charbon et se battre comme de beaux diables pour défendre les aviculteurs?
Vous allez tuer le business de ces entrepreneurs avicoles si l’état ne les soutient pas financièrement et nous n’aurons pour toute voix de recours que l’importation des produits avicoles de pays qui se foutent pas mal de la santé du malien.
Pourquoi ce pilotage à vue?
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