Les autorités sénégalaises ne badinent pas avec la fête Aïd El Kébir, ou du moins, avec le mouton. En témoigne, la prochaine visite de Mme Aminata Mbengue, ministre de l’élevage du Sénégal au Mali. Mais au regard des difficultés d’approvisionnement, le Mali a d’ores et déjà pris des mesures conservatoires.
De sources bien sénégalaises, la ministre de l’élevage du Sénégal doit se rendre au Mali et en Mauritanie (si ce n’est pas déjà fait) à la recherche de moutons dans la perspective de la fête Aïd El Kébir. Elle sollicitera les autorités de ces deux pays en vue de favoriser l’exportation du bétail.
Est-il besoin de signaler que le Mali, la Mauritanie et le Niger, pays d’élevage par excellence, constituent les principaux fournisseurs des autres contrés de la sous-région ?
Chaque année, les éleveurs et opérateurs maliens et même étrangers, de par la position géographique du Mali (pays tapon entre la zone forestière et le sahel) convoient des millions de têtes de bovins et de caprins vers le sud, ce, au point que les marchés nationaux soient dépourvus et où le prix à l’achat connait une flambée pendant qu’il reste relativement bas dans les zones d’accueil.
C’est en vue de contenir ce phénomène préjudiciable au pays exportateur que les autorités maliennes ont durci les conditions d’exportation du produit. Tout opérateur du secteur (étranger ou malien) doit être désormais et formellement identifié et censé en règle vis-à-vis des services spécialisés. Même si les frais inhérents à l’opération sont moindres, la procédure s’avère contraignante et de nature à décourager les candidats.
C’est dire que la mission de la ministre sénégalaise de l’élevage au Mali n’est pas gagnée d’avance. Enfin, on verra bien !
B.S. Diarra
🙄 Bonne initiative des autorités !
Pour de l’argent, le malien est prêt à s’affamer ! en témoigne ce que font nos villageois, leur meilleure récolte est vendu, le peu de poulets et de chèvres qu’ils élèvent (curieusement avec toutes les peines du monde, alors que c’est le lieu d’élevage par excellence) sont vendus, alors qu’il n ‘y a même pas de “djèkè djalan” dans la pitance quotidienne…
Et les pasteurs peuhls, des squelettes ambulants derrière des centaines de têtes de bétails…
Que font nos ingénieurs agricoles au lieu d’éveiller tout ce beau monde…ceci devrait être une urgence… 💡
tout animal quittant le sol MALIEN doit être taxée avec la dernière rigueur pour décourager et les maliens vendeurs et les acheteurs qui viennent les prendre ici. C'est pas du patriotisme. Le MALI doit se faire respecter . Tout le monde vient prendre ce qu'il veut au MALI mais le MALIEN ne peut faire pareil chez personne. Tout MOUTON sortant est à taxer à 15000 et le boeuf à 30000 . Le mouton est souvent moins cher au sénégal et en cote d'ivoire que le MALI c'est quelle politique comme ca?
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