En effet, pour des raisons de sècheresse, le cheptel du cercle de Goundam est en train d’être décimé à petit feu. Les pâturages sont secs. Les pluies sont rares voire quasi inexistantes. Les animaux n’ont rien à brouter. Conséquences : le cercle des grands lacs est en voie de perdre tout son cheptel. Les animaux meurent tous les jours les uns après les autres. C’est une catastrophe. D’où l’appel du président de la chambre locale d’Agriculture à l’intention du gouvernement du Mali, des partenaires techniques et financiers ; et des personnes de bonne volonté.
A Goundam, aux dires du président de la chambre locale d’agriculture, le bétail ne représente plus grand-chose. Les bœufs et les vaches n’attirent plus la clientèle à cause de leur maigreur. Certains sont même proposés à 10.000 FCFA, mais n’ont pas de repreneurs. « Personne ne veut d’eux (les bœufs et les vaches, ndlr), parce que celui qui les achète, n’a pas de quoi les faire nourrir… », a affirmé Aboubacrine Traoré. Il explique que la seule façon de sauver le peu des animaux, qui reste pour l’instant, est de fournir aux éleveurs de l’aliment bétail ou de faciliter les conditions d’acquisition de ce produit. L’urgence et la gravité de la situation interpellent le gouvernement en premier lieu, mais aussi les partenaires au développement et même les ressortissants. Si rien n’est fait dans l’immédiat, le pire est à craindre.
Pour comprendre l’ampleur du phénomène, nous republions notre article paru dans L’Aube 635 du jeudi 24 juillet 2014, sous le titre : Nord du Mali, la sécheresse, alliée des rebelles.
Idrissa Maïga
Un malheur ne vient jamais seul. le sahel présente cette année des disparités criantes. Il pleut abondamment quelque part, en d’autres lieux pas une goutte d’eau. c’est le désastre face auquel les pouvoirs publics sahéliens n’ont jamais rien pu. Les propos de certains lecteurs sont surprenants. les éleveurs sont les premiers à payer leurs impôts, ils sont les derniers à bénéficier d’aide humanitaire en cas de famine.
Ils ont été souvent pillés par des bandits dans la plus grande impunité.
Il est vrai néanmoins qu’une adaptation au changement climatique s’impose, pas simplement dans sa forme de transhumance qui consiste à partir loin, au – delà des frontières nationales et même régionales en ce qui concerne les éleveurs du Niger et du Nigeria dont certains sont déjà au Soudan, en centre Afrique, en Ethiopie.La transhumance comporte aujourd’hui plus de risque qu’aux siècles précédents: de nouveaux fauves sont sécrétés dans la zone. Ils relèvent de lobbies organisés en gangs économiques.
Pareil dans le hayré (commune de boni cercle de douentza) 3/4 du cheptel est decimé , ceux qui parle des miliardaire qui ne font rien n’ont rien compris ces miliardaire ont tous leurs animaux transporté en cote d’ivoire ou ailleur , venir au sud est tres compliqué vu que les vaches ne peuvent pas marché plus de 10 km , le transport en remorque est plus que perieux et en plus de ça le donzo prennent pour cible chaque année les bergers et leurs animaux en cas des conflits entre agriculteures et eleveurs ,
cette situation favorisera surement l’enrolement des jeunes dans des groupes armées si les mesures ne sont pas prises 👿 👿 👿 👿
C est bien bon de blamer le gouvernement pour tous. Mais qu ont ils fait pour eux meme. Ils veulent l’assistance des pouvoirs publics qlors qu ils ne contribuent aucunement au budget d etat. Parmi ces eleveurs il y a des milliardaires par la valeur de leur cheptel, combien d impots paient ils a l etat? et pourtant chaque Tabaski et Ramadan les moutons nous sont vendus a des prix exorbitants. Je peux comprendre que l etat vienne en aide a certains secteurs en difficulte mais de la a prendre les fonds publics pour aider des gens qui ne se sont jamais acquités d impots meme quand ils avaient les moyens.
Témoignage:
Salut à toutes et à tous
Il est important et urgent de tirer la sonnette d’alarme car les dégâts ont déjà commencé, j’ai été fêté dans mon village de “Tinaghamine” qui se trouve à 17 kms de l’arrondissement de Gargando dans le cercle de Goundam, là-bas la situation est plus que critique et trop lamentable. J’ai vu mes parents perdre tous les jours une vingtaine de têtes (vaches, bœufs et chameaux)sans pouvoir rien faire, je me suis même dit est-ce que mon village fait même partie du Mali car les autorités savent que les pluies ont tardé à venir, que l’aliment bétail coûte excessivement cher entre 25 000 fcfa et 35 000 FCFA et avec tous cela nos autorités sont restées sourdes et muettes. Certains sages du village affirment que cette situation les rappelle la sècheresse des années 1973, Que Dieu nous en préserve. Aujourd’hui, tu brandes même ton chameau à 20 000 FCFA et tu n’as même pas de preneur les vaches et autres n’en parlons même car qu’ils arrivent à marcher. URGENCE!!
C’est une situation très déplorable qui est une conséquence de la rébellion armée. Je ne défends pas nos autorités mais je suis convaincu que si la sécurité était totale dans ces zones, certains partenaires viendront au secours des éleveurs. Par ailleurs, les quelques transporteurs qui s’y aventurent occasionnent la flambée des prix des denrées comme l’aliment bétail. Encore une fois, je compatis à la douleur de ces éleveurs car ils sont en train de perdre leur raison d’être. Vivement les pluies pour tous.
A gao c est pareil les eleveurs ne savent plus que faire ils implorent le ciel tous les jours mais en vain pour le monent et les animaux trepassent tous les jours
CE que les eleveurs du nord mali n’ont pas encore compris, c’est que cette partie de notre pays n’est plus une zone de pasturage…
Il faut aller dans le sud… Au nord, une grande partie de l’annee, il ne pleut pas et pas d’herbe…
Il faut quand meme qu’ils s’adaptent… Changement de métier, changement de lieu…
Mais bon, c’est facile a dire…
Courange a eux, car ce n’est pas l’etat malien, ibk et sa clic qui vont les aider…
Ilr, je crois que vous n’avez pas compris le fond du problème. Les éleveurs ne sont pas les seuls détenteurs de bétails au nord. D’ailleurs tous les éleveurs ne peuvent pas aller au sud. Il faut appeler les bonnes volontés à aider les populations du nord pour la survie mm de certaines espèces animales. Si le bétail est décimé au nord, le sud en souffrira.
Si les éleveurs se transportent tous au sud, vous aurez de nouvelles crises à gérer. Alors agissons… avant qu’il ne soit trop tard.
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