Le Mali célèbre aujourd’hui, le 1er juin, la journée internationale du lait. Le thème choisi pour cette 15ième édition est ‘’les producteurs laitiers face à la pandémie de la maladie du Coronavirus’’. C’est l’occasion pour Dr KANE Rokia MAGUIRAGA, Ministre de l’Elevage et de la Pêche, d’exhorter les animateurs de la journée de ne ménager aucun effort afin de mieux appréhender les problèmes spécifiques liés à la production, à la transformation et à la commercialisation du lait.
En amont, les acteurs du secteur dans la sous-région avaient organisé une réunion. L’objectif de cette réunion était la validation de la stratégie et du programme prioritaire d’investissements pour l’offensive régionale pour la promotion des chaines de valeur du lait local de la CEDEAO. Le but des Etats membre est de réduire substantiellement la dépendance extérieure de la région en lait et produits laitiers.
Madame le ministre de l’Elevage et de la Pêche a laissé entendre que le Mali jouera toute sa partition pour l’opérationnalisation de ce programme prioritaire d’investissement. D’ailleurs, elle annonce aussi la mise en place d’une unité laitière fonctionnelle dédiée à la transformation du lait local. «Une concrétisation de l’ambition présidentielle afin d’impulser une nouvelle dynamique à la stratégie nationale de valorisation du lait cru local », ajoute-t-elle.
Dans le même sens, la mise en œuvre du Projet de Développement et de la Valorisation de la Production Laitière au Mali (PRODEVALAIT II) ; initié en 2018 pour un coût total de 9.344.675.000 FCFA. Il a été mis en œuvre pour assurer un environnement favorable à l’investissement privé.
Précisons que cette journée a été initiée par la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture) en 2001 pour valoriser le lait en ventant ses bienfaits sur la santé, ses richesses naturelles et sa valeur nutritive.
Selon la FAO, la norme recommandée de consommation en lait par personne et par an est de 62 litres. La consommation est de 30 à 40 litre par personne et par an. L’offre en lait local reste faible.
Sory Ibrahim TRAORE