La Coopérative pour la transformation du lait local au Mali (CITALL ou COOPITRAL) a tenu le jeudi 19 juillet 2013 dans la salle des banquets de la Maison des Ainés son Assemblée Générale Constitutive. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le directeur général de la DNPIA, en présence de plusieurs membres du projet.
Le lait est un aliment important, mais peu consommé au Mali malgré l’importance de son cheptel. Selon la FAO, la quantité recommandée est de 62 litres par personne et par an. Mais le défis reste à relever dans notre pays. Notons aussi que sa valorisation s’inscrit dans le cadre de l’auto-suffisance alimentaire et contribue à l’emploi des jeunes. C’est pourquoi, la CITALL depuis sa création intervient avec comme toile de fond l’amélioration des conditions de vie et de travail des professionnels du sous-secteur de la filière lait, mais aussi de réduire à terme la dépendance extérieure du Mali en lait et produit laitiers importés. Ainsi, ces actions se traduisent par la création des bassins laitiers afin de ravitailler nos populations du lait local et en très bonne qualité. Cela est d’autant plus important que chaque année notre pays dépense des milliards de nos francs pour assurer l’approvisionnement du pays en produits laitiers. M. Amadou Boicar Cissé, Directeur National de reproduction et de l’industrie animale, dans son allocution, a souligné que ladite direction relève du Ministère de l’Elevage et de la Pêche qui fait la promotion de la filière lait. « C’est à ce titre que nous nous occupons spécifiquement de tous les maillons de cette filière à travers les producteurs en passant par les collecteurs, les transformateurs, vendeurs, et même les consommateurs. Nous assistons de plus en plus à la création de centre de collecte, de bassins laitiers pour drainer les laits et produits dans les différents rayons. Ces centres de collecte font la transformation sommaire du lait destiné à vendre au niveau de la population », a indiqué M. Cissé. Selon lui, la production du lait est abondante dans certaines régions du Mali dont son acheminement vers les consommateurs reste un défi à relever. Il faut noter que le lait est un produit périssable d’où sa conservation nécessite un traitement minutieux. « Généralement, ces régions ne disposent pas d’infrastructures adéquates pour la transformation du lait. C’est d’ailleurs ce qui explique l’importation en quantité abondante du lait en poudre dans notre pays », a-t-il déploré.
M D