Dans le cadre de son programme de visite des structures relevant de son département et des organisations socioprofessionnelles des sous-secteurs de l’élevage et de la pêche, le ministre de tutelle, Mme Diané Mariam Koné, a rencontré, le lundi le 4 février, des responsables de la Direction nationale des services vétérinaires (DNSV) et des acteurs de la filière bétail.
Créée en 2005, la DNSV a pour mission d’élaborer les éléments de la politique vétérinaire et de suivre et coordonner la mise en œuvre de ladite politique. A ce titre, elle est chargée d’assurer le contrôle sanitaire des animaux et des produits d’origine animale et participer à l’élaboration des normes en matière de protection zoo sanitaire et de santé publique vétérinaire. Selon le DG du DNSV, la campagne de vaccination 2011-2012 s’est déroulée normalement, sauf dans les régions de Tombouctou, Gao, Kidal et le cercle de Douentza où elle a été fortement perturbée par la rébellion. A la même année, 5 437 553 bovins ont été vaccinés contre la PPCB, soit 83,14 % de l’effectif ciblé. En 2011, le Mali a bénéficié de l’appui de l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) pour la mise en œuvre d’un processus de modernisation de la législation vétérinaire. Dans le cadre de l’inspection des denrées alimentaires d’origine animale, 54165 tonnes de viande ont été inspectées au cours de l’année 2012 dans les abattoirs et les aires d’abattage. Pour lutter contre les abattages clandestins, 9,5 tonnes de viande (toutes espèces confondues) ont été saisies. En 2012, la DNSV a élaboré 51 flashs hebdomadaires, 12 rapports mensuels et un rapport annuel et également assuré le suivi hebdomadaire des marchés, foires et exploitations avicoles dans le cadre de la lutte contre la grippe aviaire.
A l’issue de cette visite du ministre, les recommandations ont été formulées à l’endroit de la DNSV : organiser un cadre de concertation entre tous les acteurs (services vétérinaires, bouchers, forces de sécurité, éleveurs…) de la filière bétail-viande par rapport au problème de transport de viande dans le district de Bamako et les autres capitales régionales ; produire des flashs hebdomadaires faisant ressortir la situation zoo sanitaire du Mali pour les besoins du Conseil des ministres ; renforcer le contrôle des produits vétérinaires afin de mettre à la disposition des éleveurs des produits de bonne qualité ; relancer l’organisation de la Table ronde pour le financement du plan d’action de renforcement des capacités vétérinaires ; impliquer l’Ordre des vétérinaires dans la lecture des textes sur la pharmacie vétérinaire en vue de leur transposition suivant la directive N° 7 de l’UEMOA dans le corpus juridique du Mali ; évaluer les besoins de réhabilitation et d’équipement des services vétérinaires des régions de Gao, Kidal et Tombouctou suite aux saccages de ceux-ci par les assaillants et enfin mettre en place une équipe mobile de répression des abattages clandestins et des vols de bétail dans la zone périurbaine de Bamako. Cette journée s’est achevée par la rencontre entre le ministre et la Fédération de la filière bétail viande au Mali (FEBEVIM) et visait à échanger sur les préoccupations et y trouver des solutions avec les différents acteurs.
Bourama Traoré
Vous etes 1000 ans de retard comme des singes,les produits veterinaires se vendent comme su sel sans ordonnance ne respectant aucune deantologie.Dieu merci que les blancs vivent encore sur la terre tout comme ils nous aident a retrouver notre dignité contre les narco-traficants certes ce jour viendra inch allah quand ils viendront encore a mettre de l’ordre.
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