L’hôtel Mandé abrite du 16 au 17 avril 2014 un colloque national sur « la création d’un environnement propice au développement durable du pastoralisme au Mali ». Placé sous l’égide du ministère du développement rural, le colloque a enregistré la participation des partenaires techniques et financiers. Les participants vont échanger sur les meilleures orientations de l’élevage dans notre pays.
Un colloque national sur le pastoralisme se tient actuellement dans notre pays. Durant 2 jours les participants (acteurs locaux des secteurs publics et privés et partenaires techniques et financiers) vont échanger sur les dispositifs et expériences novatrices en vue de tenir des enseignements pour soutenir le développement durable des systèmes pastoraux au Mali. Ce colloque vient en amont de la rencontre des partenaires techniques et financiers qui va se tenir en mai dans notre pays. Il s’agira de débattre des questions de relance économique et de développement au Mali.
Comme l’a rappelé le représentant des organisateurs, Marc Chapon, cette rencontre est importante pour la prise en compte du développement des zones pastorales lors des réunions des PTF mais également que ces derniers puissent s’appuyer sur des propositions concrètes issues de consultations et des avis des acteurs de développement des zones pastorales du Mali. Comme s’intitulé le thème « La création d’un environnement propice au développement durable pastoralisme au Mali », ce colloque est le lieu de relever les défis du secteur de l’élevage de notre pays. Quand on sait qu’il contribue à 10% du PIB et mobilise environ 80% de la population.
Ce qui expliquerait la lancée du colloque qui s’inscrit dans une dynamique qui compte contribuer à la reconnaissance du pastoralisme comme levier de croissance et développement économique. Rappelons que c’est qu’après la rencontre de Ndjamena en mai 2013 et celle de Nouakchott, qui a prôné la sécurisation des modes d’existence et des moyens de production des populations pastorales afin d’accroître le produit de l’élevage d’au moins 30% dans les pays concernés de la sous région d’ici 5 ans. Lors de son intervention, Mody Kanouté, le représentant du ministère du développement rural n’a pas manqué de souligner la grande place occupée par l’élevage dans l’économie de notre pays. Luc Rih, représentant les PTF, a pour sa part, assuré que la FAO et la Belgique se sont engagés à coordonner au nom des PTF les activités dans le domaine de l’élevage et de la pêche et de mener le dialogue stratégique avec les institutions du ministère et les organisations civiles sectorielles.
Khadydiatou Sanogo