Bétail-viande : La filière lance un ultimatum au ministre de l’Elevage et de la Pêche

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A la suite de rencontres infructueuses avec les services techniques de l’élevage sur les difficultés de la filière bétail-viande, la Fébévim, le Synemab, le Syndicat des bouchers, la Fenalait, le Synelprov, la Fifam et l’Union des pécheurs appellent leurs membres à observer une grève de 72 h à partir de ce vendredi si leurs revendications ne sont pas satisfaites par le ministre de l’Elevage entre-temps.

Après leur rencontre du 5 octobre, plusieurs syndicats, coopératives, associations de la filière bétail-viande, lait et volaille du Mali dont la Fébévim, le Synemab, le Syndicat des bouchers, la Fenalait,  le Synelprov, la Fifam et l’Union des pécheurs, ont décidé à partir de ce vendredi d’observer une grève de 72 heures.

Selon certains responsables de la filière, cette décision fait suite à différentes rencontres relatives aux difficultés de la filière bétail-viande ces temps-ci. “Après des entretiens avec les services techniques de l’élevage sur nos revendications sans suite favorable, nous demandons à toutes les filières bétail-viande, lait, pêche et volaille d’observer en commun 72 h de grève nationale à compter du 13 au 15 octobre 2017” peut-on lire dans la lettre circulaire déposée à notre rédaction signée par au moins cinq regroupements du secteur bétail-viande.

Les revendications déposées par les acteurs de la filière sur la table du ministre de l’Elevage et de la Pêche se résument en 5 points principaux. Ils exigent l’application stricte de la loi portant sur la charte pastorale sur toute l’étendue du territoire malien. Aussi la Fébévim et les autres regroupements demandent la résolution définitive du problème entre éleveurs et agriculteurs dans le Wassoulou tout en assurant la mobilité du cheptel dans la même localité et partout au Mali. Ils exigent également la punition des auteurs des exactions faites aux éleveurs et leurs biens pendant le mois de septembre 2017 à Flamana.

Les acteurs de la filière bétail-viande demandent aussi la réduction des postes de contrôle sur les axes routiers afin de diminuer les tracasseries de la police, de la douane et de la gendarmerie. Ils demandent l’installation des points de vente aux marchands de bétail dans toutes les communes du district de Bamako.

“Ces revendications ont été transmises au ministre de l’Elevage et de la Pêche. En cas de non satisfaction d’ici le vendredi, nous appellerons nos membres et sympathisants à observer un arrêt de travail”, nous a confié un responsable du secteur.

Barou

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1 commentaire

  1. Les végans vont gueuler …
    Toujours à parler bouffe …
    A défaut de manger pour vivre, eux semble vivre pour manger
    On dirait qu’ils ont les yeux plus gros que le ventre

    A Paris l’esbrouFFrançaise fait sans cesse leurs cacas nerveux sur les autres (à défaut de leurs trottoires constament encombrés de leurs crottes … )
    Quand ce n’est pas ça, c’est les fringues et la mode alors qu’ils viennent d’inaugurer l’Allée Sonia Rykiel

    Ils devraient savoir que la mode n’a rien de durable
    Ils ne se préoccupent pas du developpement durable quand ils parlent de Vuitton, parfums…
    Mais tout cela n’a rien d’écologique
    ils cherchent la petite bête alors qu’ils ne se posent même pas la question (comme avec leurs vins dont ils ont longuement vanté et qui se sont avéré nocif après étude à leur grande colère!) sur les vapeurs (nocives ? ) de leurs flagrances: leurs parfums

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