Pour qui connait le goût prononcé de M. Moulékafo pour l’argent et pour lequel il organiserait des séances hebdomadaires de lecture du Saint Coran, on a des raisons de se méfier des œufs, des volailles et des poissons. Car aussi irascible que cela puisse paraitre, ceux qui font étalage de leur piété sont les premiers à sucer le sang de leurs congénères.
Et Moulékafo ne fait pas exception à cette règle. Nos sources indiquent que l’Abattoir frigorifique de Bamako (AFB) fabrique des aliments à vendre aux aviculteurs (éleveurs de poulets de chair) et aux pisciculteurs (éleveurs de poissons). Là où le bât blesse, c’est que personne ne sait les conditions de fabrication de ces produits qui sont des dérivés du sang et des os.
Par contre, on sait que ce domaine relève de la manipulation génétique qui suscite aujourd’hui des controverses de la part d’éminents scientifiques. Alors Moulékafo a-t-il la technologie nécessaire et la ressource humaine compétente pour s’adonner à cette activité très particulière? Depuis quand fabrique-t-il de tels produits génétiquement modifiés? A-t-il la certification pour le faire? Est-il en train de concurrencer le Laboratoire central vétérinaire (LCV) dont la réputation en la matière est reconnue au-delà du Mali?
Au regard de ce qui précède, la méfiance doit être de mise. Car à l’abattoir de Bamako, l’eau servant à laver les viandes proviendrait du fleuve et les éleveurs aussi corrompraient les vétérinaires afin que le cachet bleu soit apposé sur la viande de leurs bœufs. Par conséquent, la consommation des produits piscicoles et avicoles doit se faire avec prudence. Les Maliens doivent aussi se faire consulter à l’apparition de la moindre anomalie clinique.
Le ministère du développement rural est interpellé pour mettre de l’ordre dans ce domaine. Selon toujours nos sources, certains inspecteurs des services vétérinaires sont en deal avec l’indélicat Moulékafo. À titre d’exemple, les unités d’ensachage des eaux qui poussent dans notre pays comme des champignons auraient de contrats verbaux avec certains agents travaillant dans des labos publics.
En échange des pots-de-vin, ces derniers laissent les fabricants à mettre sur le marché toutes sortes d’eau. Aucune hypothèse n’est à écarter quand il s’agit de Moulékafo. Déjà on sait que les quatre personnes ne réciteraient pas, à cause de la fatigue, la formule sacrée «Bi ismi lahi, Allahou Akbar» sur chacune des 180 à 200 têtes dont elles abattent par nuit.
À suivre
Oumar BAH
MR BAH IL FAUT PÄSSER APRES LA PRIERE DE 19 HEURE POUR PRENDRE TON PRIX DE CONDIMENT CELA NE VAUT PAS DE DIRE DES RAGOTS
DE LA PART DE………..
il ne faut pas dire de choses que l’on ne maitrise pas monsieur. Fabriquer de la farine de sang ou de la poudre d’os ne demande pas faire une manipulation genetique. Il ne faut pas faire de la mauvaise publicite pour les eleveurs de volaille qui ignorant jusqu’a la production deces produits par l’abattoir. Faites attention monsieur. Un journaliste se renseigne bien avant de faire une publication.
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