Parmi ces succès, un résultat d’exploitation de 36487380 F CFA, la poursuite de la sécurisation des périmètres pastoraux et du Ranch de stockage de Tintimba, dont les dossiers d’immatriculation sont dans Ie circuit d’adoption et l’encadrement et Ie suivi de 2 222 emboucheurs individuels, 18 associations d’emboucheurs et 17 groupements de femmes, avec un effectif engraissé de 14 420 bovins et 44 478 ovins.
Ces chiffres ont été révélés le mardi 10 mars 2015 à la faveur de la 6ème session du Conseil de surveillance du programme, tenue à la DFM du ministère du Développement Rural.
Présidée par Modibo Sangaré, Conseiller technique au département de tutelle, cette 6ème session a examiné le procès-verbal de la 5eme session ordinaire du Conseil de surveillance du PADESO, l’état d’exécution des recommandations issues de la 5eme session du Conseil de surveillance, le rapport d’activités 2014, le rapport financier 2014, le rapport de certification 2014 des comptes, le programme d’activités 2015 et le budget prévisionnel 2015.
De l’analyse des dossiers soumis aux membres du Conseil de surveillance, il ressort que l’ensemble des sociétés coopératives pastorales et d’éleveurs, associations d’éleveurs, marchands de bétail, bref tous les professionnels du secteur bétail – viande, ainsi que les différentes organisations de promotion des femmes ont été suivis, appuyés et conseillés.
De même, dans Ie cadre de la lutte contre les feux de brousse, 324 km de pare-feux ont été réalisés, 689 auditeurs dont 407 Femmes et 282 hommes ont été alphabétisés dans 8 centres fonctionnels et l’appui aux éleveurs et organisations de femmes de la zone PADESO pour la vente promotionnelle à Bamako et à Kayes de 6 507 béliers et de 609 bovins sur fonds propres des éleveurs s’est poursuivi.
Il faut souligner que la mission du PADESO est de contribuer à l’émergence d’agro-éleveurs et des pasteurs de sa zone d’intervention, par l’augmentation de leurs revenus et l’amélioration des conditions d’alimentation et de santé de leur cheptel, à travers la promotion et Ie développement durable des filières de production animales.
Dans ce contexte, il a mis à la disposition des acteurs de l’élevage des zones de Nara-est, Dilly, Kaarta et Kayes-Nord des infrastructures de production et de commercialisation du bétail et des produits animaux et de lutte contre les principales maladies animales.
Yaya Samaké
Programme de Productivité Agricole des Petits Exploitants en Afrique Sub-saharienne
1300 milliards de FCFA pour augmenter la productivité des systèmes agricoles
Augmenter la productivité des systèmes de production agricole (pluviale et irriguée) des petits exploitants en améliorant qualitativement la fertilité des sols; en rendant accessibles et disponibles les intrants, notamment les semences et les engrais de qualité et en facilitant l’accès des exploitations familiales agricoles au marché et aux services financiers.
Voilà entre autres les objectifs recherchés par le Programme d’Amélioration de la Productivité Agricole des Petits Exploitants en Afrique Sub-saharienne (SAPEP), qui a tenu hier, dans la salle de conférences de la Direction Administrative et Financière du ministère du Développement Rural la 2ème session de son Comité de pilotage.
Présidée par le Secrétaire général du département, Daniel S. Kéléma, cette 2ème session avait à son ordre du jour, le rapport d’activités 2014, le programme d’exécution technique et Ie budget 2015. Pour cet exercice 2015, le projet aura besoin de 1 300 milliards de FCFA. Soit une légère augmentation par rapport à celui de 2014, où le budget du Programme d’Amélioration de la Productivité Agricole des Petits Exploitants en Afrique Sub-saharienne s’élevait à 1 200 000 FCFA.
Démarré l’an dernier, le SAPEP est un Programme multinational, qui concerne cinq pays, à savoir Ie Bénin, Ie Burkina Faso, Ie Cameroun, Ie Mali et Ie Niger. Au Mali, Ie Projet est cofinancé par la Banque Islamique de Développement (BID) et Ie Gouvernement de la République du Mali. Il s’adresse à plus de 80 000 exploitations qui pratiquent les principales cultures céréalières, Ie mil, Ie maïs, Ie sorgho et Ie riz dans les régions de Kayes, Koulikoro et Sikasso.
Dans sa mise en œuvre, le SAPEP concernera six composantes. Ces composantes sont entre autres la composante 1, qui tourne autour de la gestion intégrée de la fertilité des sols; la composante 3, axée sur l’accès au marché et aux finances; la composante 4, pour le renforcement institutionnel et agro-milieu (environnement agricole) et la composante 6, centrée sur la consultation et l’appui technique de la mise en œuvre du projet.
Pour Daniel S. Kéléma, en ciblant les petites exploitations familiales agricoles, les activités menées dans le cadre du projet assureront la diffusion des technologies. Aussi, elles renforceront les capacités des organisations paysannes par la formation des acteurs, la mise en place de magasins et de centres d’agro business, l’aménagement de bas-fonds et la facilitation de l’accès aux crédits et aux marchés.
En 2014, les activités du SAPEP ont été essentiellement menées dans Ie cadre des composantes «Gestion Intégrée de la Fertilité des Sols» et «Disponibilité et accessibilité des semences certifiées». Ces activités, conduites dans Ie cadre de conventions avec l’IER et la DNA, ont permis d’obtenir des résultats dans Ie domaine de la fertilité des sols, de l’amélioration variétale et de la production des semences.
Yaya Samaké