Edouard Philippe, enfin, au Mali : Plusieurs conventions signées !

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Le Premier ministre français Édouard Philippe procède à la mise en service de la station d’exhaure de Kabala, le 23 février 2019
Le Premier ministre français Édouard Philippe procède à la mise en service de la station d’exhaure de Kabala, le 23 février 2019

Après un premier rendez-vous manqué voilà un an, le Premier ministre français, Edouard Philippe, est, enfin, arrivé à Bamako, dans la soirée du vendredi 22 février 2019, en provenance de Paris, pour une visite officielle de 48 heures. Il a été reçu en audience par le Président de la République IBK en milieu de journée du samedi 23 février 2019.

Pour cette première visite en Afrique au sud du Sahara et ce premier déplacement en terre malienne, le Premier ministre français était accompagné d’une forte délégation, dont la ministre française des Armées Mme Florence Parly, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez, et plusieurs personnalités du monde parlementaire, culturel et sportif. Le patronat français était fortement représenté. Comme on pouvait s’y attendre, plusieurs conventions ont été signées entre le Mali et la France. Ainsi, l’Agence Française de Développement a signé avec la ministre des Affaires étrangères une aide budgétaire globale de 10 M€. Elle a aussi signé deux subventions correspondant au projet d’appui à l’amélioration des finances publiques pour 10 M€ et au Projet « Amélioration de la Compétitivité des Entreprises par la Formation professionnelle », phase 2, pour 15 M€. L’AFD et le ministre CISSE ont signé un accord de prêt souverain de 50 millions d’Euro pour le Projet d’alimentation en eau potable de villes secondaires du Mali.

Le ministre de l’Energie et de l’Eau et la société Legendre énergie ont signé une lettre d’intention concernant la réalisation de la centrale solaire photovoltaïque de Fana.

Le CNPM et le MEDEF ont signé un nouveau protocole d’accord sur la coopération entre patronats français et malien. Cet accord fixe la feuille de route de leur travail pour les prochaines années, ainsi que la création d’un club PPP au Mali. Sont également prévues, la création d’une ‘’open académie numérique’’, une coopération sur la formation professionnelle entre la CCIM du Mali et la Chambre des métiers et de l’artisanat de la région Pays de Loire. Enfin, un échange de lettres d’intention a été réalisé en présence des deux premiers ministres pour le développement d’une filière coton bio.

Durant son séjour de 72 Heures au Mali, le premier français a visité la station de pompage de Kabala, un projet dont l’inauguration a été faite par IBK il y a deux ans pour faciliter l’accessibilité de l’eau potable à moindre coût aux populations. Il a aussi rencontré ses compatriotes français résidents au Mali avant de s’en voler à Gao pour rendre visite aux forces Barkhane.

DTK

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1 commentaire

  1. A’ QUAND NUREMBERG 2.0 ….AVEC LES DIRIGEANTS FRANCAIS SUR LE BANC ….???

    Les citoyens européens, encouragés à rejoindre la lutte armée en Syrie aux côtés des mercenaires pro-Occidentaux, ne peuvent être poursuivis pour intelligence avec l’ennemi et haute trahison dans la mesure où ils peuvent se réclamer du soutien de l’Otan et de ses États membres.

    Les États européens ne peuvent les juger sans examiner la responsabilité première de leurs propres dirigeants dans la guerre contre la Syrie.

    Le président Donald Trump a demandé à ses alliés occidentaux de rapatrier leurs djihadistes prisonniers des Forces démocratiques syriennes et de les juger sur leur sol. Le Royaume-Uni s’y est opposé, tandis que la France n’envisage des retours que cas par cas.

    En droit, les citoyens de pays européens qui sont partis faire le jihad en Syrie ont entretenu une « intelligence avec l’ennemi » et, éventuellement, commis un crime de « haute trahison » en combattant des intérêts européens. Mais, au vu des actes des États occidentaux dans cette guerre, aucun jihadiste occidental ne sera condamné dans son propre pays pour ces chefs d’inculpation.

    Ce sont les dirigeants européens qui sont des traîtres à leur pays.

    Au contraire, les dirigeants français qui ont publiquement affirmé leur respect des Droits de l’homme et ont secrètement soutenu les jihadistes devraient avoir à en répondre devant les tribunaux.
    Ils devraient également expliquer en quoi la République arabe syrienne qu’ils désignent comme l’« ennemi » de la France a porté atteinte aux intérêts français.

    SANS OUBLIER QUE LE MALI EST EN TOUT LA SYRIE DE L’ AFRIQUE…..

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