Dans un pays où, des commerçants comme Mandiou Simpara détient le monopole sur la presque totalité des denrées commerciales dans notre pays, la lutte contre la flambée des prix des produits divers restera une utopie pour une certaine masse populaire de notre société. Or, nos gouvernants ne cessent d’afficher leur volonté de réduire le taux de la pauvreté .
Malheureusement au Mali, le voleur crie aux voleurs !, le pauvre n’a pas son mot à dire, le méchant se croit bon. Cette histoire de monopole dure depuis un bon moment et mais hélas, ce sont les pauvres qui ramassent toujours les pots cassés. Le multi milliardaire serait aujourd’hui le seul commerçant qui aurait le monopole sur une multitude d’articles bien consommés au Mali. Les affaires marchent pour lui comme sur des roulettes mais sur le dos du contribuable.
Selon une source proche de l’homme, il serait le seul commerçant autorisé à faire rentrer certains produits sur le territoire malien. Faisons économie de cette énumération, car en régardant ses pots publicitaires à la TV nationale, on peut se faire une idée des domaines d’actions de Madiou. Serait – il en parfaite complicité avec l’Etat malien. Si tel est le cas, cela ne daterait d’aujourd’hui.
SI MANDIOU DECIDE, LES PRIX GRIMPENT
Pour ne prendre seulement que le prix des chambres à air, de marque Kenda pour motocyclistes parmi tant d’autres. Il y’a quelques jours, l’unité se vendait à la somme de 1500FCFA, et souvent à 1400. Aujourd’hui, il est passé aujourd’hui à 1750 FCFA . Moussa, commerçant d’une quincaillerie a souligné, « nous ne sommes que des petits revendeurs, qui apprennent sans explication que les articles de marque Kenda ont augmenté de prix. C’est surement un autre coup de mandiou, quand lui il décide, les prix grimpent, sinon je donnerai ma tête à couper que les prix n’ont pas changé d’un iota à l’étranger ».
Un autre d’ajouter que l’Etat est le véritable coupable dans cette affaire. Ce n’est pas seulement les chambres à air que Mandiou importent qui grimpent mais toutes les marchandises. On a vu par exemple le cas des boissons qui ont connu une augmentation récente. Ce n’est pas le fait d’augmenter qui m’agace, mais le hic est que le prix n’est plus revu à la baisse après. Un troisième dira tout simplement que nos grands commerçants sont la plupart des personnes qui vivent de la misère des pauvres. D’ailleurs, ajoute t’il, Mandiou n’est pas le seul pour ce faire.
Ne vous hasardez surtout pas à enquêter sur les conditions de travail de toutes ces personnes, qui croient contribuer à la réduction de la pauvreté au Mali par la création d’emploi au Mali, vous serez déçu absolument. Exemple, chercher à savoir comment les travailleurs de Gazelia Industry travaillent ?
Abdourahmane DOUCOURE