Economie sociale et solidaire : Des parlementaires maliens se familiarisent avec le concept

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«Philosophie, principes et valeurs: vers une politique nationale d’économie sociale et solidaire», c’était le plat de résistance d’une journée d’information à l’Assemblée nationale, le samedi 2 août dernier. Elle était initiée par le Réseau national d’appui à la promotion de l’économie sociale et solidaire (RENAPESS), en collaboration avec le Réseau malien des parlementaires pour l’économie sociale et solidaire (REMAPESS) et le Centre d’études et de coopération internationale.

Cette journée était présidée par le 2ème Questeur de l’Hémicycle, en présence de la Présidente du REMAPESS, Mme Bagayoko Aminata Traoré, et de celui de RENAPESS, Madani Koumaré. Elle visait à renforcer les compétences des membres du REMAPESS et des législateurs maliens sur les dimensions et les dynamiques de l’économie sociale et solidaire, à l’échelle nationale, régionale et mondiale, et de jeter les bases d’une synergie d’action entre le REMAPESS, le CECI et le RENAPESS, à travers un Protocole d’accord de partenariat entre ces trois organisations.

Selon la Présidente du REMAPESS, en parlant de l’économie sociale et solidaire, «on fait appel aux activités de production, de distribution et de consommation des biens et services menées par des entités telles que les sociétés coopératives, mutuelles, associations et autres organisations du genre».

A l’en croire, les finances solidaires, à travers le microcrédit, sont les principaux fournisseurs de micro-financement aux habitants les plus pauvres des zones rurales, mal desservies par les banques et les autres institutions financières traditionnelles, et permettent l’accès à l’épargne et au crédit. Ce qui fait que, selon elle, elles permettent de réduire la pauvreté  et de contribuer à l’autonomisation des couches vulnérables.

De son côté, le Président du RENAPESS a estimé que les organisations et entreprises d’économie sociale et solidaire jouent un rôle très important dans le développement local et la cohésion sociale. «Elles sont socialement responsables et constituent un facteur de démocratie. Elles contribuent à la stabilité et au pluralisme des marchés économiques  et répondent à des priorités et objectifs stratégiques de l’Etat, notamment le plein emploi, la lutte contre la pauvreté, la démocratie participative et une meilleure gouvernance pour un développement durable», a-t-il déclaré.

Avant de soutenir que depuis 1992, le Mali avait mis en œuvre différents programmes de réformes qui ont permis d’enregistrer des progrès significatifs dans la libération de l’économie, la réduction des déséquilibres macro-économiques et le rétablissement des conditions d’une croissance durable et soutenue de l’économie nationale.

Youssouf Diallo

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