Economie malienne : Le taux de croissance de 5,3% se maintient malgré la crise

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Le Mali étonne et continuera d’étonner le monde. Malgré la crise sociopolitique dont le pays se relève timidement et l’environnement économique sous régional, régional et mondial, l’économie du Mali tient gaillardement débout sur ses jambes. L’information vient d’être confirmée par la récente mission du Fonds Monétaire International (FMI), qui confirme avec les autorités maliennes, le taux de croissance de 5,3% pour la période 2017. L’information a été donnée à la presse le jeudi dernier par le ministre de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé et le chef de la délégation du Fonds, Boriana Yontcheva. C’était à la faveur d’une conférence de presse qu’ils ont coanimée dans la salle Union Africaine de l’Hôtel Laïco de l’Amitié.

 

Ces échanges ont permis aux deux personnalités de rappeler que ce chiffre annoncé est un indicateur qui évolue en fonction de la situation du moment au cours de l’année. A titre illustratif, en 2016, ils avaient tablé sur la même de performance, mais au finish, elle a progressivement évolué jusqu’à atteindre 5,8% selon les derniers calculs. Cela dénote de la bonne santé de notre économie malgré l’hostilité de l’environnement. Boubou Cissé a également profité de l’occasion pour s’expliquer sur la nouvelle réglementation pour mieux encadrer le circuit des exonérations, notamment le pouvoir discrétionnaire du ministre de l’Economie et des Finances dans l’attribution des exonérations au Mali. Il a été constaté qu’on abusait trop de cette fenêtre, qui avait pour objectif de rendre attractive notre économie aux investissements étrangers. La mauvaise utilisation de cette politique avait entrainé d’importantes pertes de recettes évaluées à environ 300 milliards FCFA par an. Ce qui est énorme pour un pays pauvre comme le nôtre, a regretté le ministre.

Il a rappelé que l’encours de la dette du Mali est estimé à environ 2 800 milliards FCFA soit 32% du Produit Intérieur Brut (PIB). Ce qui est acceptable conformément aux normes de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine, (UEMOA). Sur ce montant, il a précisé que la dette intérieure représente 30 à 40% et 20% de ces dettes représentent les obligations, notamment les bons du trésor et les emprunts obligataires. C’est dire que les signaux sont au vert, en dépit des appréciations que font certains. Des informations confirmées par le chef de la délégation du Fonds, Mariana Yontcheva. Qui dira que son Institution et les autorités du Mali sont parvenues à un accord préliminaire qui permettra de recommander au Conseil d’administration (CA) la conclusion de la septième revue programme appuyée par la Facilité Elargie de Crédit (FEC) et la prolongation d’une année du programme. Suivant le calendrier actuel, la septième revue du programme FEC devrait être conclue en juillet 2017 avec l’examen du dossier par le CA du Fonds.

Selon elle, la mission se réjouit des performances macroéconomiques soutenues du Mali. D’après les estimations préliminaires pour l’année 2016, le taux de croissance du PIB s’est situé à 5,8% et l’inflation a été contenue à moins de 1% reflétant des prix du pétrole bas. Le déficit budgétaire s’est situé à 3,9% du PIB en ligne avec les objectifs du programme et certaines recettes supplémentaires ont permis de compenser les dépenses additionnelles engagées pour faire face aux élections et aux besoins sécuritaires. En revanche, le déficit du solde global de la balance des paiements s’est creusé de 2,3% points de pourcentage pour atteindre 3,9% du PIB.

Toujours selon le chef de la délégation Mariana Yontcheva, la mission et les autorités ont également examiné l’exécution du budgétaire pour 2016 et le début de 2017. Tous les critères de performances du programme à la fin de décembre 2016 ont été atteints. Pour elle, des progrès encourageants ont été notés, nonobstant des retards enregistrés dans la mise en œuvre des réformes structurelles prévues en fin décembre.

Elle a également effleuré  la question des revendications sociales en ce début d’année qui ont entrainé des dépenses budgétaires non prévues en 2017. L’équipe du FMI et les autorités se sont aussi accordées sur la nécessité de maintenir les dépenses en ligne avec les ressources budgétaires, tout en protégeant les dépenses sociales et en stimulant l’investissement public à moyen terme. Les deux parties se sont également accordées sur l’importance de la mobilisation des recettes  nationales et d’une trajectoire budgétaire qui maintient la discipline budgétaire. Elle a également encouragé l’achèvement des réformes en cours visant à limiter les dépenses fiscales par le contrôle des exonérations discrétionnaires. La mission a souligné l’importance d’améliorer la mobilisation des recettes y compris par la fixation des prix des produits pétroliers à la pompe reflétant l’évolution des cours mondiaux de ces produits tout en limitant l’impact sur les populations les plus vulnérables.

M. A. Diakité

 

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3 COMMENTAIRES

  1. En réalité l’économie malienne n’a pas d’autres problèmes que le pillage massif de ses investissements a travers de fausses dépenses, des dépenses inutiles et la SURFACTURATION. Autrement dit on a un faux budget! Autrement dit, on ne devait pas avoir un déficit, on ne devait pas avoir une dette, on ne devait pas mendier auprès des bailleurs pour un complément budgétaire….
    Avec une gestion saine nos revenus réels peuvent satisfaire nos dépenses réelles. l’État malien nage dans la perte..il perd au niveau du recouvrement des revenus (douanes, impôts, domaines, mines, et fausses exonérations……il y manque a gagner plus de 700 milliards chaque année); il perd au niveau de ses dépenses (dépenses inutiles/bidons/surfacturée…il y perd en fumée plus 500 milliards). Ses vraies dépenses qu’il fait (masse salariale, entretiens infrastructures, subventions, dépenses des fonctionnements, dépenses sociales) en tout ne devait pas dépasser en réalité 700 milliards dans son budget de 2000 milliards! Mais le reste de 1300 milliards comblent les trous noirs (surfacturations et l’enrichissent illicite des administrateurs et Co d’affairistes )….

    Pour simplifier encore: l’état dit qu’il ne peut recouvrer actuellement qu’environ 1200 milliards en revenu, mais en réalité il pouvait potentiellement atteindre les 2000 milliards s’il était compétent (c’est essentiellement ce qui ne cesse de sauter aux yeux du jeune Ministre Boubou, voyant clairement comment l’état irresponsable est en train de littéralement jeter des centaine des milliards par la fenêtre ). Par ailleurs, l’État dit aussi qu’il a besoin de dépenser 2000 milliards par an, mais en réalité vu ses charges et ses projets actuel il pouvait se contenter de 1000-1200 milliards s’il était scrupuleux et rigoureux dans ses contrôles et surtout s’il était AUSTÈRE (encore c’est ce que Boubou voit ..).

    Imagine tout ce qu’on réaliser avec ces centaines de milliards… si l’on pouvait éviter qu’il aillent dans les milliers d’immeubles (d’argent BLANCHI) qui se prolifèrent a Bamako…. combien d’hôpitaux, combien augmentation de salaire, combien d’investissements dans le secteur agricole, dans la création des nouvelles industries et de l’emploi, dans la sécurité nationale et dans les infrastructure aurions nous pu faire sans mendier!!??

    C’EST SIMPLE: aussi longtemps que LEUR PART sera plus importante que le bien-être du Mali nous resterons toujours un pays en faillite! Sinon aucun pays en AFRIQUE DE L’OUEST n’est mieux positionné a un épanouissement économique que le Mali! Il y a tout ce qui n’existe pas ailleurs au Mali: on a une énorme quantité d’eau, un espace vertigineux de terres arables, une énorme quantité de réserve d’or et d’autre minerais, on a un gros sourire du soleil sur notre face (coïncidant qu’on a en retour une grosse face a absorber ce sourire…), on a un secteur privé extraordinairement ingénieux et productif, on a enfin ce qu’on pays africain subsaharien a: la Diaspora Malienne…. elle seule qui finance l’assistance sociale malienne (informelle bien sur) a presque 70%, chose qui finit par décharger l’état de la pression sociale, sauver des millions des familles de l’extrême pauvreté et de la maladie (combien de familles maliennes vivent de leur fils émigrant?) ..
    HA! Donc que est ce que l’État malien fait de tout ce que DIEU nous a donné? RIEN! SAUF ENRICHIR LES VOLEURS!

    DIEU DIRAIT ALORS : “O MALIENS, je vous ai donné tout ce qu’il pouvait être sauf ma malédiction…et si vous continuez a me supplier pour PLUS dans les mosquées comme vous faites… alors que je n’ai plus rien qui reste pour donner sauf ma malédiction…. ELLE ARRIVE!”

    • Pour ce qui est de la croissance… il ne faut pas qu’on vienne nous mettre la poudre aux yeux et laisser l’état malien nous brandir des chiffre non détaillés. Une croissance ne donne pas d’indice sur la fiabilité d’un état… la question est que: que est ce qui fait la croissance de un état comme le Mali? Des états relativement responsables comme le Sénégal et le Bénin peuvent clairement expliquer les facteurs de leurs croissances, vu qu’ils peuvent exactement évaluer les efforts d’état qu’ils font en termes des réinvestissements, issu d’une gestion saine des revenus de l’état! Ces états peuvent faire de vraies projections de leurs croissances a venir …même pour 2020…car chez eux l’état sait ce qu’il fait comme efforts!
      Par contre, au Mali les facteurs de la croissance sont peu maitrisées par l’état, vu qu’il n’est la que pour bousiller les ressources. Du coup, notre croissance (PIB) est plutôt spontanées, dépendant plutôt de plusieurs facteurs indépendants: combien des mines on a activées, combien des milliards la diaspora a investit dans le business local, combien les banque on financer dans les secteur prive, combien de pluie est tombée, combien les ONG et les bailleurs on apporté en aide directe aux population. L’état en réalité ne contrôle pas la réalisation de ce facteurs!
      Les efforts papables et définis de l’état maliens sont dérisoires….c’est pour cela même quand littéralement l’état n’existait pas en 2012, le FMI s’étonnait qu’il y toujours une croissance (de plus 2% ) au Mali. Notre cadre économique actuel avec toutes opportunités si c’était le Sénégal ou le Bénin qu’il l’avait il aurait doubler sa croissance. En d’autres termes c’est l’état malien qui est “elephant in the room”..c’est- a -dire la grosse pesanteur dans économie malienne! Il porte le casque du bon MANAGER (bon élève du FMI…banque mondiale…bla bla bla…) alors que c’est plutôt le gros MANGER! Avec tout le respect que j’ai pour Boubou…je ne regarde même pas vos chiffres de la croissance!

  2. En réalité l’économie malienne n’a pas d’autres problèmes que le pillage massif de ses investissements a travers de fausses dépenses, des dépenses inutiles et la SURFACTURATION. Autrement dit on a un faux budget! Autrement dit, on ne devait pas avoir un déficit, on ne devait pas avoir une dette, on ne devait mendier auprès des bailleurs un complément budgétaire…. avec une gestion saine nos revenus réels peuvent satisfaites nos dépenses réelles. l’État malien nage dans la perte..il perd au niveau du recouvrement des revenus (douanes, impôts, domaines, mines, et fausses exonérations……il y manque a gagner plus de 700 milliards chaque année); il perd au niveau de ses dépenses (dépenses inutiles/bidons/surfacturée…il y perd en fumée plus 500 milliards). Ses vraies dépenses qu’il fait (masse salariale, entretiens infrastructures, subventions, dépenses des fonctionnements, dépenses sociales) en tout ne devait pas dépasser en réalité 700 milliards dans son budget de 2000 milliards! Mais le reste de 1300 milliards comblent les trous noirs (surfacturations et l’enrichissent illicite des administrateurs et Co d’affairistes )….pour simplifier: l’état dit qu’il ne peut recouvrer actuellement qu’environ 1200 milliards en revenu, mais en réalité il pouvait potentiellement atteindre les 2000 milliards s’il était compétent (c’est essentiellement ce qui ne cesse de sauter aux yeux du jeune Ministre Boubou, voyant clairement comment l’état irresponsable est en train de littéralement jeter des centaine des milliards par la fenêtre ). Par ailleurs, l’État dit aussi qu’il a besoin de dépenser 2000 milliards par an, mais en réalité vu ses charges et ses projets actuel il pouvait se contenter de 1000-1200 milliards s’il était scrupuleux et rigoureux dans ses contrôles et surtout s’il était AUSTÈRE (encore c’est ce que Boubou voit ..). Imagine tout ce qu’on réaliser avec ces centaines de milliards… si l’on pouvait éviter qu’il aillent dans les milliers d’immeubles (d’argent BLANCHI) qui se prolifèrent a Bamako…. combien d’hôpitaux, combien augmentation de salaire, combien d’investissements dans le secteur agricole, dans la création des nouvelles industries et de l’emploi, dans la sécurité nationale et dans les infrastructure aurions nous pu faire sans mendier!!??
    C’EST SIMPLE: aussi longtemps que LEUR PART sera plus importante que le bien-être du Mali nous resterons toujours un pays en faillite! Sinon aucun pays en AFRIQUE DE L’OUEST n’est mieux positionné a un épanouissement économique que le Mali! Il y a tout ce qui n’existe pas ailleurs au Mali: on a une énorme quantité d’eau, un espace vertigineux de terre arables, une énorme quantité de réserve d’or et d’autre minerais, on a un gros sourire du soleil sur notre face (coïncidant qu’on a en retour une grosse face a absorber ce sourire…), on a un secteur privé extraordinairement ingénieux et productif, on a enfin ce qu’on pays africain subsaharien a: la Diaspora Malienne…. elle seule qui finance l’assistance sociale malienne (informelle bien sur) a presque 70%, chose qui finit par décharger l’état de la pression sociale, sauver des millions des familles de l’extrême pauvreté et de la maladie (combien de familles maliennes vivent de leur fils émigrant?) ..
    HA! Donc que est ce que l’État malien fait de tout ce que DIEU nous a donné? RIEN! SAUF ENRICHIR LES VOLEURS!

    DIEU DIRAIT ALORS : “O MALIENS, je vous ai donné tout ce qu’il pouvait être sauf ma malédiction…et si vous continuez a me supplier pour PLUS dans les mosquées comme vous faites… alors que je n’ai plus rien qui reste pour donner sauf ma malédiction…. ELLE ARRIVE!”

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