Économie malienne : Plaidoyer des Industriels

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Cyril Achcar
Cyril Achcar

Les 21 mesures édictées ou réformes structurelles proposées dans le ” Livre Blanc ” tardent à se manifester. Face à l’impitoyable concurrence, les Industriels maliens en appellent encore et toujours les pouvoirs publics. C’est dans cet esprit que s’est tenu l’Atelier de Validation des Etudes Relatives à leur précieux document. C’était le mercredi dernier dans la salle de réunion du CNPM. Organisée par l’Organisation Patronale des Industriels (OPI), la rencontre a été l’occasion pour le Président Cyril Achcar d’exprimer le besoin d’accélérer les choses.

 

 Tout le gotha du monde industriel de notre pays avait répondu présent. Sous la police du Modérateur, Expert de renommée internationale, M. Moussa Diakité, les uns et les autres ont eu l’opportunité d’avoir des échanges fructueux. Le Président de l’organisation Patronale des Industriels, M. Cyril Achcar, ne pouvait donc que se réjouir de la tenue d’un tel atelier.

Occasion pour lui de rappeler l’historique de l’organisation mais aussi et surtout les raisons de l’atelier de validation. A l’en croire, c’est le syndicat du secteur industriel crée depuis 1975. L’OPI œuvre bien sûr à la définition et à la promotion du secteur. M. Achcar a salué les réformes déjà engagées par les pouvoirs publics.

A savoir,  la création d’une Commission Etat – Secteur Privé, puis la Commission de la Relance Economique, etc. Il n’a pas occulté les différentes études relatives à la TVA, à la conciliation en matières fiscales.

Toutes choses qui visaient à rendre compétitive l’économie malienne.

En fait, pour rendre la tâche facile aux pouvoirs publics, les Industriels produisirent un ” Livre Blanc ” contenant vingt – une (21) mesures, proposant des réformes structurelles. Un début de mise en œuvre avait été entamé par l’ancien Ministre de l’Industrie, selon M. Achcar. A ce jour, regrette t – il, le Mali est entrain de consommer les biens d’autrui, de financier les économies des autres, et de créer des emplois ailleurs. ” Il ne se développe pas “, commenta t – il, parlant toujours du Mali. Petite démonstration de sa part. Le PNB (Produit National Brut) est de 3,4% au Mali, 12% au Sénégal et 16% en Côte d’Ivoire. Parlant des unités artisanales, M. Achcar souligne que notre pays se contentait de 500 alors que le Sénégal avait 3.000 et la Côte d’Ivoire 6.000. Pour inverser la tendance, il dira : ” Il faut que les biens soient produits ici et consommés “. Un message clair aux pouvoir publics parce que cela demande des mesures adéquates.

En l’absence du Ministre de l’Industrie et du Commerce, l’honneur est revenu au Conseiller technique, M. Adama Sy, de saluer l’OPI pour la tenue de l’atelier. Il a réitéré tout l’appui du gouvernement pour pouvoir atténuer, voire éliminer les handicaps qui freinent leur épanouissement. M. Sy a fait référence au plan d’actions 2015 – 2017 de la Politique de Développement Industriel (PDI). Plan dont les actions ont été exposées par le Chef du Gouvernement devant le parlement. Autant de raisons qui ont fait dire au conseiller technique que son gouvernement ne ménagerait aucun effort pour soutenir et accompagner le secteur industriel national.

Notons que l’atelier a enregistré la participation des représentants de l’Administration de la Chambre de Commerce, des Consultants,…

  1. KONÉ

 

 

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

  1. 😆 😆 😆 la foooo…tooooohhh….of the very INDUSTRIEL MALIII….LIENNN 😆 😆 😆
    😳 …tout est mine,les elements ciel terre eau air 😳

    …..eux sont industriel,une classe moyenne importee (syrio-libanais en francophonie…indo-pakistanais chez les anglophone isurpee aux negres qui doivent rester dans les p’ti-p’ti’mettiez….

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