Signe que tout baignerait dans l’huile, le ministre des Finances a indiqué que le programme économique mis en œuvre s’est globalement bien exécuté au cours du dernier exercice, la stabilité macroéconomique s’est écoulée et les activités de production ont été timidement relancées. L’une des consolations est venue des recettes record des Douanes – 40 milliards de francs CFA mensuels contre à peine 30 milliards précédemment. Loin d’être un motif de satisfaction, il faut plutôt en pleurer. D’autant plus qu’il est un indicateur pertinent de notre trop grande dépendance des marchandises venues d’ailleurs. Un euphémisme certes, pour ne pas dire que le Mali est un déversoir des produits des autres. Les impôts ont, à l’écouter, mouiller le maillot. Les compagnies minières et les opérateurs de téléphonie mobile ont davantage mis la main à la caisse. Suivant ses calculs, fiscalité de porte et fiscalité intérieure totalisent 1000 milliards de nos francs. Autres efforts non négligeables : la réduction de 10% du train de vie de l’Etat.
Selon Mamadou Igor Diarra, la mobilisation d’importantes ressources a autorisé la réduction de façon drastique l’endettement intérieur et extérieur du pays. Au point que la signature du Mali vaut son pesant d’or auprès des institutions financières internationales : Banque mondiale, Fonds monétaire international, Banque islamique de développement, entre autres. Dans le même temps, grâce à une politique budgétaire responsable, le aux d’inflation a été contenu.
Reste à savoir sur quelle base ont été élaborés ces indicateurs. Dans un pays en conflit, la publication d’agrégats économiques reste sujette à caution. Ainsi, l’opinion publique prend avec des pincettes les résultats de l’exercice 2014. Leurs conclusions ne sont guerre flatteuses : « les analystes économiques sont d’avis qu’avec un taux de croissance nettement supérieur au taux de croissance démographique, les populations sentent une améliorations des conditions de vie, en terme d’amélioration du pouvoir d’achat, de réduction du chômage. Ici on n’a ni l’un ni l’autre. »
Reste que les pluies qui ont arrosé le pays l’année dernière ont tiré le taux de croissance vers le haut. Des précipitations qui laissent présager cette année une bonne production céréalière.
Georges François Traoré
Igor me ressemble a QUELQUN qui joue de la comédie .
Ces Tjours les mêmes qui bénéficie le citoyen normal na rien a faire de la croissance
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