A l’avènement du gouvernement Modibo Kéita, certains ministres n’ont pas tardé à entreprendre immédiatement, après leur nomination, d’importantes réformes visant à assainir ou à dynamiser, autant que possible, des secteurs vitaux de leur département.
Parmi ceux-ci on peut à raison citer le ministre de l’Economie et des Finances, Mamadou Igor Diarra. Cependant, force est de reconnaître que, s’il a réussi à insuffler du sang nouveau à la tête d’importantes structures telles que le Trésor et la comptabilité publique, les douanes ou encore le Pari mutuel urbain (PMU) du Mali, le ministre fait face à une farouche résistance de certains caciques du système financier, notamment dans le milieu des banques et établissements financiers.
C’est ainsi que de sources généralement bien informées, l’on apprend qu’à la Banque de développement du Mali (BDM-SA) des administrateurs et non des moindres, seraient dans toutes les stratégies et stratagèmes pour contrecarrer les bonnes intentions du ministre.
Selon les mêmes sources, l’un des farouches opposants qui remuerait ciel et terre afin de continuer à jouir d’avantages colossaux liés à son statut d’administrateur serait le Dr. Ousmane Bah, ancien député à l’Assemblée nationale et vice-président de cette auguste institution pendant la dernière législature sous les couleurs du parti des amis d’ATT, le PDES.
Faut-il se rappeler qu’après le coup d’Etat du 22 mars 2014 et le départ en exil de son ex-mentor Amadou Toumani Touré, cet octogénaire n’avait nourri aucune gêne pour démissionner avec fracas de ce parti à travers des sorties pour les moins véhémentes dans la presse à l’époque.
Depuis lors, il userait de tous les moyens pour continuer à “jouir” pleinement des fruits de la mansuétude (à son égard bien entendu) de celui auquel il clame haut et fort à présent “ne rien devoir, l’ancien président de la République Amadou Toumani Touré (ATT)”. Est-ce vraiment étonnant lorsqu’on observe un peu les retournements de veste dont sont champions la plupart de nos hommes politiques dès lors qu’ils sentent le vent tourner de direction ?
Heureusement ou malheureusement que depuis belle lurette le ridicule ne tue plus au Mali. Cependant, quels que soient les subterfuges, les stratagèmes et autres tentatives de s’accrocher à des avantages généralement indus, l’actuel locataire de l’Hôtel des finances semble décidé à faire débarrasser le plancher à tous ceux-là qui constituent aujourd’hui de vrais obstacles aux réformes nécessaires et salvatrices au secteur de l’économie et des finances dans notre pays.
A ce sujet, l’on assure du côté du ministère de l’Economie et des Finances que cette action fait partie des grandes missions et orientations assignées au département par le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, à quelques mois de la moitié de son quinquennat.
B . Sidibé
De vrais sangsues ces gens-là. Ils sont insatiables et prêts à manger à tous les râteliers Bande de vampires! Le Mali avancera sur vos cadavres s’il le faut..
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