Du rififi au ministère de l’économie et des finances : Le DG du Fonds de garantie pour le secteur privé jette l’éponge

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Mamadou Igor Diarra à l’Assemblée Nationale
Mamadou Igor Diarra à l’Assemblée Nationale

Nous l’annoncions dans nos précédentes parution le forcing du ministre de l’Economie et des finances, Mamadou Igor Diarra de créer un poste de DGA au fonds de garantie pour le secteur privé. Aujourd’hui, cette question a créé une profonde divergence entre le DG du Fonds de granite pour le secteur privé, Sidi Mohamed Seck et le Ministre Diarra. En effet, Mamadou Igor Diarra a instruit au Président du Conseil d’administration du Fonds de garanties pour le secteur privé cinq décisions. Il s’agit de la création d’un poste de DGA, une décision  rejetée par le DG Sidi Mohamed Seck qui estime que la création de ce poste est prématurée. Car, cela va constituer de frais inutiles pour une nouvelle société qui vient d’être créée. La demande de réduction du capital de la subvention accordée par l’Etat de 9 milliards à 3 milliards Fcfa  soit 6 milliards en compte d’associé de l’Etat est contesté par le DG du Fonds. Il juge que cela remet en cause les fonds mêmes qui ont servi à la création de son institution. La troisième décision du ministre que le DG a refusé  est la construction d’un siège estimé à 2 milliards de FCFA. Estimant que le fonds qui vient de naître n’est pas une priorité pour le Fonds de garantie pour le secteur privé qui a pour vocation d’aider le secteur privé en garantissant les projets et non pour les dépenses inutiles . A cela s’ajoute la garantie des 1000 tracteurs qu’envisagent de financer les banques, une décision à nouveau rejeté par le DG Sidi Mohamed. Il estime que c’est une exposition de plus de 2 milliards pour un fonds qui vient de démarrer.

La demande de diversification des activités du Fonds pour deux nouvelles activités à savoir ; la prise de participation dans une société en création ; la création d’une structure de suivi pour les PME a été réfuté par  le DG du Fonds qui juge que toutes ces décisions sont de nature à conduire le Fonds de garantie pour le secteur privé en faillite. Pour ces raisons, Sidi Mohamed Seck a préféré démissionner. Ce qui est une première dans l’histoire économique du Mali.

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