Comme évoquer dans une de nos récentes parutions, dès l’éclatement de l’affaire de faux dédouanement d’une cinquantaine de citernes au niveau du bureau secondaire des douanes de Diboli, à la frontière sénégalaise, le directeur général des douanes, Modibo Kane Kéita, tout travail cessant, a instruit au BCI (bureau du contrôle interne) de la douane de dépêcher une mission de contrôle, sanctionnée par la production d’un rapport. C’est à la lumière de ce rapport que les faits seront établis et les responsabilités situées.
Entre temps, par presse interposée beaucoup de choses ont été dites sur cette affaire. Certains ont tenté de noyer le poisson en faisant miroiter les résultats en termes de recettes, acquis par ce bureau. D’autres ont même, ramené l’affaire à un niveau extra-professionnel, pour dire qu’il ne peut s’agir que d’un règlement de comptes personnel. Mais c’était sans connaître la pugnacité du patron actuel de la douane malienne, l’Inspecteur général Modibo Kane Kéita, lequel, comme son prédécesseur, Gal. Moumouni Dembélé, ne lâche jamais prise. Surtout dans le domaine de la bonne gouvernance.
Une évidence, le bureau des douanes de Diboly, comme ceux de Zégoua, Koury, Hèrèmakono et d’autres est un bureau secondaire qui n’a pas pour compétence de douanier des marchandises dont la valeur dépasse la somme de 3millions CFA. Dans le cas d’espèce comme celui des citernes d’hydrocarbure dédouanés, il a pour mission d’escorter ou d’orienter les intéressés vers des bureaux principaux spécialisés de dédouanement.
En attendant, la suite de cette affaire (expressément édictée dans le rapport à notre possession), le Directeur Général des Douanes, Modibo Kane Kéita a décidé d’opérer le changement qui était indispensable au niveau de la hiérarchie de ce bureau secondaire hautement stratégique.
Ainsi, comme sur des roulettes. Le DG Modibo Kane a réglé la question en l’espace de 3 jours. D’abord par la prise d’une décision de nomination le jeudi, suivie de sa mise en route le vendredi et la passation de services le samedi. A savoir, respectivement entre les inspecteurs des douanes Papa Seyan Kéïta et Minamba Traoré, chef de Bureau et chef de la Brigade au bureau des douanes de Diboli et les inspecteurs Oumar Kassambara et Moussa Mara Ouattara.
A noter que celui qui aura la lourde et exaltante tâche de mettre l’ordre au sein du bureau secondaire des douanes de Diboli, l’inspecteur Oumar Kassambara, reste un intrépide gabelou-chef. Précédemment au niveau de la direction des réglementations douanières, plus précisément à la division ‘’Facilitations et partenariat avec les entreprises’’.
Quant au nouveau promis au poste de chef de brigade du bureau de Diboly, l’inspecteur Moussa Mara Ouattara, était jusqu’à sa nomination en service au niveau du bureau des douanes de l’aéroport international de Bamako-Senou.
Au niveau du Bureau du pétrole, sous la coupole de l’inspecteur Mamadou Traoré et la DGD c’est le soulagement total. Car cette première mesure, qui constitue un préalable à la véritable sanction contre tous les auteurs au niveau de la justice, clarifie la position des uns et des autres, notamment la hiérarchie des gabelous dont l’honneur a failli être entachée par certains médias.
Une affaire à suivre et à poursuivre.
M.A. Diakité- M.Diawara
Pour arrêter à la corruption au Mali il faudra que tout le monde accepte de se mettre en question.
Il faudra tout d’abord éviter d’accepter de l’argent gratuitement sans raison valable.
On doit ne pas demander des services à nos parents ou connaissances qui risqueraient de les mettre en porte à faux avec la réglementation,exemple :j’ai pas le niveau pour avoir le bac, mon cousin travaille au ministère je lui demande d’user de son statut pour que je ne sois pas recaler.
Si le gouvernement veut lutter contre la gabegie c’est tellement facile au Mali le salaire du douanier est connu .
Tout le monde chez aimerait être riche mais la plus part d’entre nous veulent se la couler douce d’ailleurs la chanson de Tikenjah va dans ce sens.
Ibk Traitre lache
la douane n’est pas différente des autres services de l’administration générale malienne. C’est un constat que dans tous ces services on travaille mal. La douane fait la une de la presse parce que la race de douanier d’aujourd’hui est un prédateur sans foi ni loi. Les gens sont nommés à des postes de responsabilité sans enquête de moralité, sans formation technique sur la matière douanière. Les seuls critères qui prévalent se limitent à des affinités partisanes, au népotisme, j’en passe. Et comme le principe au Mali, c’est l’impunité, les gens sont encouragés par ceux- là mêmes qui imposent au DG des douanes leurs protégés. C’est l’exemple de Quinzambougou, de Sébénikoro, de Koulouba, sans oublier Bagadadji et la cité administrative. Que Dieu sauve le Mali!
Ibk Traitre lache
Vous avez remuer terre et ciel la DOUANE malienne Est une pourriture, le DIRECTEUR G peut changer tout le monde, tant que la mentalite n’a pas change tout son effort sera vain, et lui meme doiit faire tres attention ,des individus de mauvaises intention sont entrain de saboter tous ses efforts, il faut qu’il soit tres vigilent UN CONSEIL
Ibk Traitre lache
La douane malienne , c’est de cette douane dont je parle c’est une( MAFIA) au sens propre du mot. Le douanier malien est d’abord transitaire ,car c’est lui qui dicte a l’operateur partenaire la maniere de monter le dossier ,si bien qu’on voit des camions charges de tissus basin riche de 3 conteneurs dont la declaration est faite en 2 conteneurs ,avec comme nature popiline ou friperie , en faisant une petite evaluation des droits que l’etat doit percevoir, on se rendra compte que la gabegie est de trop ,et montre clairement le niveau de vie pour notre mafia
EX: UN conteneur de Basin riche a comme droits au moins 25.000.000 frcfa 1×20′
Le conteneur de popipiline ou friperie droits de douane 5.000.000 fcfa 40′
DIFFERENCE…………………………… AU MOINS 20.000.000 FCFA
Avec 3 x20′ dans un camion les droits font 25.000.000 3 = 75.000.000 fcfa et avec une difference de
75.000.000 – 5.000.000 = 70.000.000 FCFA pour ce seul camion que l’etat perd a tout moment et quand on voit le nombre de commercants de basin ,le chiffre sera astronomique et cette grande difference est la part du douanier et le commercant ,voila un petit systeme au milieu des autres au niveau de la douane, puisq’il y a pire encore ,mais avec ce petit exemple on a deja une grande idee de ce qui se passe dans ce service ,qui pour une certaine partie de la population malienne ,la douane est un endroit ou on peut se faire des milliards ,et souvent on ne peut dire qu’elles ont tord ces populations
Tous pourru a la douane
Courage M KEITA, et c’est pas fini, il faut aussi revoir du coté de bureau principal de Kayes?
Ibk Traitre lache
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