Recettes douanières : la barre des 41 milliards CFA franchie en août

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Direction générale des impôts : Des reformes nécessaires
La direction générale des impôts s’est engagée dans un vaste chantier de reformes structurelles

Après avoir stagné, six mois durant à 40 milliards CFA, les recettes douanières ont franchi, en août dernier, la barre de 41 milliards CFA. Exactement, 40,9 milliards CFA. Recueillie auprès d’une source proche de la direction générale, cette information a été appréciée par les plus hautes autorités de notre pays, notamment, l’hôtel des Finances ; mais aussi, par les partenaires techniques et financiers, qui voit dans cette nouvelle performance une nouvelle source de motivation pour continuer à assister notre pays, dans l’atteinte de ses objectifs.

Preuve, si besoin en est, que l’équipe du général de Brigade, Modibo kane Keïta, directeur général de la douane, s’est montré digne de la confiance placée en elle par les plus hautes autorités de notre pays : réaliser en décembre prochain 450 milliards CFA.

 

Les enquêtes  douanières veillent au grain  dans  le « couloir de la mort »

 

A l’origine de cette performance, le système de management mis en place par le directeur général. Chaque cadre ou agent est conscient de sa responsabilité dans la réalisation des objectifs de recettes. En première ligne, les chefs de bureau, de leur côté, multiplient les initiatives. Afin que cet effort soit maintenu, jusqu’à la fin de l’année.

S’y ajoutent l’apport, jugé inestimable, du bureau des Investigations, Recherches et Interventions, avec son  fameux « couloir de la mort ».

Dirigé par le colonel Mamadou Lamine Diarra, secondé par l’inspecteur Amadou Traoré, ce bureau aura été déterminant dans la réalisation de ces 41 milliards CFA en août dernier.

Considéré comme le « service de renseignements » de la douane, le Bureau des enquêtes douanières veille au grain. Sur toute l’étendue du territoire national. Du port d’embarquement aux cordons douaniers, l’équipe du colonel Mamadou Lamine Diarra garde un œil sur tout. Et sur tout le monde. Afin qu’aucun trafiquant, aucun fraudeur, ne passe entre les mailles du filet. Les contentieux réalisés, par ce bureau, se chiffrent  à plusieurs centaines de millions CFA par mois.

Leurs bureaux s’ouvrent sur un couloir baptisé « couloir de la mort » par les transitaires, à cause de la rigueur, dont l’équipe du colonel Diarra font montre. C’est elle qui est chargée des vérifications, de toutes les vérifications, avant les formalités douanières. C’est pourquoi, ce « couloir » où, les transitaires sont soumis à ces épreuves, est appelé « le couloir de la mort ».

Et les résultats obtenus se passent de commentaire. Comme en témoigne la hausse, sans cesse croissante, des recettes mensuelles. Et au rythme où vont les choses, nul doute que les objectifs de recettes seront atteints, voire dépassés, en décembre prochain.

 

Oumar Babi

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5 COMMENTAIRES

  1. De grace qu on arrete de nous tympaniser avc des articles achetes de la douane et de sa hirarchie sur un pseudo performance .les recettes de la se font sur le dos du consommateur qui paye le prix fort du carburant a la pompe malgré la baisse de moitié du prix du baril du petrole.Tous les consommateurs du monde entier beneficient de cette baisse sauf les consommateurs maliens.les syndicats ne disent rien encore moins les associations de consommateurs tous là pour amuser la galerie.Et tout le monde se plaint de l inflation au Mali et du panieir de la menagere.
    Qu on arrête un peu avc cet auto satisfecit fondé plus sur la sueur du peuple qu une performance de l administration

  2. PEUT MIEUX FAIRE ILS PEUVENT ALLER JUSQU’A 100 MILLIARDS CE SONT TOUS DES VOLEURS AU GROS VENTRE. DIX CONTENAIRES SONT DEDOUANES POUR LE PRIX D’UN OU DEUX. ON SAIT TOUS COMMENT CA SE PASSE.
    MERCI AUX COMMERCANTS QUI PAIENT REGULIEREMENT ET HONNETEMENT LEURS TAXES

  3. ne nous voilons pas la face , la douane nous tue avec les taxes prélevées sur les hydrocarbures . Le litre d’essence est le plus chère de la sous région. Quant le baril était à 100 dollars , le régime ATT nous faisait moins payer le carburant que le baril à 40 dollars

    on s’engraisse sur notre dos

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