A la date du 30 septembre, les recettes douanières se chiffrent à 5 milliards CFA, alors que le gouvernement, lui, table sur 40 milliards CFA. Soit un déficit de près de 35 milliards CFA.
Pour combler les déficits, enregistrés au cours de ces neuf derniers mois et, du coup, être au rendez-vous des 385 milliards CFA, à elle assignés par le gouvernement, la direction générale de la douane doit recouvrer, chaque mois, 40 milliards CFA. Fixé d’un commun accord, entre le gouvernement et le FMI, cet objectif est loin d’être atteint. Surtout, au regard des résultats obtenus au cours de ces neuf derniers mois.
Du 1er janvier 2014 au 31 août dernier, les recettes réalisées par la douane se chiffrent à 225,18 milliards CFA. Il lui reste donc à recouvrer, entre ce mois de septembre et décembre prochain, l’équivalent de 159,8 milliards CFA. Soit, 4O milliards CFA par mois.
Mais coup de théâtre : sur les 40 milliards CFA attendus ce mois, la direction générale de la douane n’a réalisé que 5 petits milliards CFA. Une goutte d’eau dans l’escarcelle du trésor public. Surtout, dans le contexte actuel marqué, d’une part, par la suspension de tous les programmes budgétaires, par les partenaires techniques et financiers, suite à l’achat de l’avion présidentiel et la passation, jugée douteuse, des contrats d’équipements militaires. Et, d’autre part, par une crise financière qui ne dit pas son nom.
Pour sortir de ce mauvais pas, le gouvernement compte sur les deux principaux services de l’assiette : le service des impôts et la douane. Si le premier est en passe de respecter ses engagements, le second, lui, peine à le faire. Comme en témoignent les résultats des mois d’août et de septembre, pour ne citer que ceux-là.
Sur une prévision de 37,5 milliards CFA en août dernier, la direction générale de la douane n’a engrangé que 27 milliards CFA. Et ce, après 42 jours de recouvrements. Soit, 12 jours grignotés sur le mois de septembre finissant. Or, selon une note de service diffusée, récemment, les écritures comptables doivent être arrêtées, au plus tard, le 05 du mois suivant. En sera-t-il de même pour ce mois de septembre ?
Une certitude : au moment où nous mettions sous presse, les recettes douanières, à la date du 30 septembre, se chiffrent à 5,028 milliards CFA. Soit un déficit de près de 35 milliards CFA. Du moins, si les écritures comptables doivent être arrêtées à cette date.
Estimé à 10,5 milliards CFA en août dernier, le déficit sur les recettes douanières passe, désormais, à 35 milliards CFA. Comme on le voit, la situation actuelle de la douane n’est pas critique, ni chronique ; elle est clinique.
Et si rien n’est fait pour inverser cette tendance, les prochains jours risquent d’être sombres pour le trésor public malien, condamné depuis quelques mois à une cure d’amaigrissement par la direction générale de la douane.
Oumar Babi
Con de journaliste, arrête de semer la panique chez les gens. les chiffres alloués à la douanes ne sont que des prévisions.si le flux des importations est abondant les réalisations de recettes augmentent également. Si telle n’est pas le cas les prévisions restent des prévisions.
Les douaniers pensent plus a leur poches que celle des caisses de l’Etat. Par exemple une Dame nommé GADDA a l’aéroport du Mali, précisément a l’escale, ne fait qu’arnaquer et piller les voyageurs. Elle demande une somme de 20.000-35.000 fcfa contre un reçu bidon écrit:”accord pour sorti”. Que peut faire une personne qui voyage et arrive avec des choses neuves pour sa familles et ses amis????!!!!!! 20.000 est mieux de bloquer tes choses pour éviter les vas et viens.
Encore ce malhonnête de Baby et toujours lui pour des règlements de compte personnel. Continues le reste de ta pauvre et inconsciente vie à écrire des bobards sur les douanes. Pas parce qu’ on refusé des dessous de table pour de sales boulots que tu écris des conneries. Honte à toi. Heureusement que ton parcours est un secret de polichinelle.
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