Programme PNUE/LCDS : Imprégner les douaniers des conventions de Bale et Stockholm

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L’hôtel Mandé a abrité le lundi 23 janvier 2017, la sixième session du comité de pilotage du programme PNUE/LCDS. La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par le secrétaire général  du ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable M. Abdoulaye Berthé. C’était en présence du représentant de la CEDEAO M. Bernard Kofi et du représentant du PNUE,  Pr Aboudramane Barry. L’objectif de cet atelier sous régional du Centre Régional des conventions de Bale et Stockholm pour les pays d’Afrique Francophone, était d’assurer la formation et le renforcement des capacités des douaniers qui, à leur tour, assureront les formations dans leurs institutions douanières nationales réflectives. Les travaux de cet atelier se dérouleront du 23 au 25 janvier 2017.

Après les mots de bienvenue du représentant de la CEDEAO M. Bernard Kofi, le représentant du ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable M. Abdoulaye Berthé a fait comprendre que l’engagement indéfectible du Mali à porter la convention de Stockholm au plus haut niveau des sphères d’échanges et de discussions en vue de sa bonne mise en œuvre. « En signant et ratifiant la plupart des accords multilatéraux sur l’environnement, nos pays se sont résolument engagés aux côtés de la communauté internationale pour apporter leur partition à la résolution des différents problèmes d’environnement qui gangrènent notre planète » a-t-il soutenu. Avant de préciser qu’à l’exception du Soudan du Sud, tous les autres pays les moins avancés (PMA) d’Afrique sont tous partis à la convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants (POP). «  La plupart de ces pays ont déjà élaboré leurs plans nationaux de mise en œuvre (PNM) de la convention » a affirmé le ségal Berthé. Selon Abdoulaye, les POP sont extrêmement dangereux pour la santé et l’environnement, ils se caractérisent entre autres par : « La Toxicité ; la persistance dans l’environnement ; la bioaccumulation au niveau de la chaîne alimentaire ; le transport sur des longues distances, loin de leurs lieux d’émission ».

A l’en croire, « ils sont présents dans nos maisons, dans l’air que nous respirons dans l’eau que nous buvons et dans la nourriture que nous consommons. Ils se trouvent dans de nombreux produits : comme les pesticides, additifs pour peintures fluides caloporteurs, transformateurs, matières plastiques ».  Pour Berthé, cette formation devra aider les douaniers participants à la formation à comprendre les produits chimiques dangereux, et à identifier les choix les plus judicieux lorsqu’ils seront confrontés à des situations d’applications des textes juridiques concernant ces POPS et autres produits chimiques au moment de prendre leur décisions, dans le cadre de l’exécution des opérations de police judiciaire.

Daouda Diankoumba

Source : L’AUBE D’AFRIQUE

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