Les prévisions budgétaires de 2018 sont établies sur la base d’une prévision de croissance économique de 5,0% contre 5,3% en 2 017. Il est prévu un taux d’inflation de 1,4% en 2018 contre 1,0 % en 2017. Au titre des ressources du budget pour l’exercice 2018, la politique fiscale sera fondée sur l’accroissement de la mobilisation des recettes intérieures à travers notamment l’élargissement de l’assiette fiscale, la maîtrise des exonérations et la lutte contre la fraude.
Les recettes budgétaires pour l’exercice 2018 s’élèvent à 1 957,625 milliards de Fcfa contre 1811,49 4 milliards de Fcfa dans le budget rectifié de 2017, soit une augmentation de 146,131 milliards de Fcfa ou un taux de progression de 8,07%, imputable à l’accroissement des recettes du budget général, des budgets annexes et des comptes spéciaux du trésor.
La Direction générale des douanes est appelée à contribuer à hauteur de 641,100 milliards de nos francs, contre 585 milliards en 2017, soit un accroissement de 56,100 milliards. Pour permettre la réalisation de cet objectif, la loi des Finances 2018 a permis des mesures d’accompagnement.
Les mesures indiquées pour l’atteinte des objectifs portent sur le renforcement du contrôle interne; le renforcement de l’exploitation des résultats du scanning et du Programme de Vérification des Importations; le contrôle rigoureux des certificats d’origine; la dynamisation de l’opération “base vie”.
En plus de la maitrise des exonérations; le renforcement du contrôle après dédouanement; l’intensification des efforts de lutte contre la fraude et la criminalité transfrontalière; la poursuite de l’informatisation des structures; la poursuite de la mise en œuvre de la nouvelle carte de la surveillance douanière; le redéploiement du personnel.
A.B. NIANG