C’est du moins ce qu’a déclaré l’Inspecteur des Douanes Amadou Sacko, chef de la Division Facilitation et Assistance aux Entreprises à la Direction générale des Douanes en marge de la présentation qu’il a faite sur « l’article 14 du Traité de l’UEMOA sur les clauses de sauvegarde » et « la problématique des règles d’origine de l’UEMOA » lors du forum du secteur privé organisé par le CERCAP, dans un entretien qu’il a bien voulu nous accorder.
Après un brillant exposé qui a permis à l’assistance d’être suffisamment édifiée sur « l’article 14 du Traité de l’UEMOA sur les clauses de sauvegarde » et « la problématique des règles d’origine de l’UEMOA », l’Inspecteur des Douanes Amadou Sacko, dans un entretien qu’il nous a accordé, présente la nouvelle division qu’il dirige à la Direction Générale des Douanes.
Selon lui, la douane a toujours existé, mais aujourd’hui, la direction générale a décidé, qu’en plus de ses missions traditionnelles qui sont de faire des recettes, de lutter contre la fraude, d’aider les autres services, notamment l’assistance au secteur privé malien. Car le développement d’un pays passe par le secteur privé.
A l’en croire, la lutte contre la pauvreté, contre le chômage passe par le secteur privé. Ce qui explique tout le rôle qu’il joue dans un pays.
Pour l’Inspecteur des Douanes Amadou Sacko, c’est fort de cette situation que la direction générale des douanes a décidé d’entreprendre des reformes institutionnelles en créant une direction dédiée à la facilitation et à l’Assistance aux Entreprises. Car, l’administration des douanes ne considère plus les acteurs du secteur privé comme des usagers mais des partenaires.
Il s’agit, selon lui, d’apporter au secteur privé malien, ce qui peut être fait en sa faveur, en termes de facilitation des procédures. C’est-à-dire, lorsqu’un acteur du secteur privé malien importe ou exporte des marchandises, la douane malienne se fait le devoir de lui faciliter les procédures pour l’application des droits et taxes.
En plus de cela, poursuit l’Inspecteur des Douanes Amadou Sacko, la douane malienne apporte un accompagnement technique au secteur privé car c’est la douane qui participe aux grandes négociations à l’OMC. Mais, elle se fait le devoir d’apporter ses conseils à ce secteur au Mali pour son épanouissement.
L’Inspecteur des Douanes Amadou Sacko expliquera que c’est comme si la douane s’était assigné une nouvelle mission. Avant d’ajouter que cela a entrainé des reformes institutionnelles car il a été créé au niveau de la Direction générale des douanes une direction exclusivement réservée à la facilitation et à l’assistance aux entreprises. En plus de cette division, celle dédiée à la gestion des exonérations, des régimes économiques…
L’inspecteur des Douanes Amadou Sacko a profité de cet entretien pour donner des précisions sur la société BIVOUAC. Selon lui, c’est une société avec laquelle l’Etat malien a signé un contrat pour aider la Direction Générale des Douanes à bien évaluer les marchandises. Tout simplement, parce que celle-ci dans sa mission et dans sa position actuelle n’a pas assez de moyens pour acquérir les matériels adéquats pour cela.
« Cette société permet de savoir la valeur des marchandises et produits achetés en Chine, en Union européenne…. depuis leur embarcation, leur mise dans les containers et tous les documents authentiques qu’ils fournissent à la douane malienne pour l’aider à évaluer les marchandises pour assoir les droits. Avant on avait SGS, après c’était la Cotecna et maintenant c’est Bivouac. », a-t-il précisé. Avant de conclure que Bivouac produit une attestation qui est considérée aujourd’hui comme une condition d’importation au Mali.
D.D
BIVAC au lieu de BIVOUAC
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