Le malentendu entre la douane et certains transitaires du bureau de Kati vient de connaître son épilogue. Lundi dernier, un consensus a été trouvé autour des 10 % au lieu de 30 % que doivent payer les transitaires à la douane.
Depuis deux semaines, un groupe de transitaires observaient une grève au poste de douane de Kati. Une situation que nombre d’acteurs du corridor ont dénoncé, en raison des pertes énormes enregistrées ces derniers jours. Surtout le fait que cette grève a été déclenchée sans concertation préalable. Il nous est revenu que ceux qui sont derrière ce mouvement jugé sauvage, ne représentent pas non plus l’ensemble des transitaires en douane.
Lundi matin, sur place au poste de douane à Kati, il n’y avait pas d’interlocuteur capable de nous donner les motifs de cette grève et la gestion faite par les acteurs. Des transitaires rencontrés déclaraient ne pas être du lot des grévistes et continuaient de mener leurs acticités comme par le passé.
A notre passage, le travail a commencé et la raison fondamentale de la grève qui était l’augmentation de la taxe marchandise de 30 % a pu être ramenée à 10 %. Cette réduction a été obtenue grâce à des conciliations entre les acteurs (douane et transitaires).
Approché par nos soins, le chef du bureau de douane de Kati, Mahamadou Doukara, fera remarquer que les maisons de transit sérieuses n’ont jamais cessé de travailler. Avant d’inviter tous les transitaires intervenants au niveau de son bureau à plus de collaboration pour arriver à un partenariat public-privé.
La reprise des activités par certains transitaires au bureau de Kati est une bonne nouvelle à un moment où le tronçon connaît une autre difficulté majeure : la fermeture du pont de Kayes.
A. M. C.
