Douanes maliennes : Malgré trop d’exos les caisses de l’Etat respirent bien

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«Qui ne supporte pas la fumée ne verra pas la flamme : on n’a rien sans peine», signé Me Alioune Blondin BEYE. A son arrivée à la tête des douanes maliennes, nombreux sont les opérateurs économiques qui étaient réfractaires à sa politique. Il s’agit du Colonel Modibo Maïga. Mais, au fil du temps, ils ont compris que chacun doit à ce pays. Et depuis, ils ont adhéré à sa politique et les choses bougent positivement.

             

   Le Mali est un pays continental dont la majeure partie des revenus des caisses de l’Etat provient des douanes. Malgré tout, l’Etat ne cesse d’exonérer. Toute chose qui handicape les douanes dans leur mission d’atteindre leurs vraies ambitions.

               

Les douanes représentent le nerf névralgique de notre économie. A cet effet, c’est un service qui se trouve entre le marteau et l’enclume. Pourvoyeuses des caisses de l’Etat, elles sont la proie des opérateurs économiques indélicats qui pensent que tout doit se négocier. Pourvu qu’ils s’enrichissent. Qu’à cela ne tienne.

              

  Tenez-vous bien, de janvier à septembre 2011, les pertes sur les produits pétroliers sont dans l’ordre de 24,5 milliards de nos francs. Quant aux exonérations particulières de janvier à août 2011 (EDM SA, Huile, riz et autres), elles sont estimées à 25,687 milliards de FCFA. Mais malgré tout  cela,  Modibo Maïga et son équipe ont atteint plus de 225,066 milliards de recettes au 30 septembre 2011.

           

     Un petit calcul fait ressortir que l’Etat a perdu, pour rien que les exos exceptionnelles et du pétrole, plus de 50,187 milliards de janvier à septembre. Trop non ? Alors, il est temps de revoir la situation car les exos exceptionnelles (huile, riz et même EDM entre autres) semblent n’avoir aucune incidence sur le panier de la ménagère. Pour preuve, déjà le prix du sucre commence à prendre de l’ascenseur. Pourtant, tout le monde, Opérateurs économiques et Etat en tête, nous avait rassuré que jusqu’à la fin de la période de soudure les prix seraient stables.    

B. DABO

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