C’était hier mercredi, 11 janvier 2017 que le nouvel inspecteur général Aly Coulibaly a reçu des mains de l’inspecteur général sortant, Modibo Kane Keita le drapeau de la nation pour conduire les destinées des soldats de l’économie. C’était sous les sons de la fanfare nationale et en présence des cadres, agents, amis et collaborateurs extérieurs du service des Douanes du Mali.
Cérémonie d’adieu, plein d’émotion, l’inspecteur général Modibo Kane a valu son droit à la retraite. Il a passé la main à celui qui fut son adjoint. Il s’agit de l’inspecteur général Aly Coulibaly, appelé désormais à diriger les rênes des Douanes Maliennes. Cinq temps forts ont marqué cette cérémonie : la lecture du parcours des deux directeurs, la revue de la troupe par le nouveau directeur, le défilé militaire, la descente des couleurs et le cocktail offert par la direction. Il ressort que ces deux directeurs sont bradés de diplômes tout azimut et ont dans leur carrière, franchi tous les paliers des Douanes Maliennes. Par exemple, si Modibo Kane Keita a une maîtrise en droit des affaires, le rentrant aussi détient une maîtrise en science économique. Il s’agit donc d’une continuité car Modibo Kane Keita, directeur sortant a passé la main à quelqu’un qui fut son adjoint. L’arrivée d’Aly Coulibaly n’a été donc qu’une succession afin de maintenir le cap des recettes Douanières qui étaient à 44, 5 milliards de FCFA. Ceci fut magnifié quelque part par le maître de cérémonie. Et, il faut rappeler que ce seuil n’a jamais été obtenu par les gabelous avant l’arrivée de Modibo Kane Keita. L’on peut d’ores et déjà parier que l’Etat, qui a bâtis son programme sur les recettes des services de l’assiette à savoir les Douanes et les impôts continuera à renforcer les capacités de ce service des Douanes qui a d’ailleurs fait défiler pour la première fois sa première force spéciale, une force formée aux techniques de combats, de lutte et de maîtrise des grands trafiquants et même de lutte contre le terrorisme qui rime avec le trafic, a indiqué le maître de cérémonie.
Fakara Faïnké