« Ce n’est pas par ce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est par ce que nous n’osons pas qu’elles le sont », cette maxime de Sénèque illustre bien le challenge relevé par l’Inspecteur Général Moumouni Dembélé à la tête de l’administration des douanes.
Arrivé au moment où cette structure pourvoyeuse des recettes publiques était réduite en néant, Moumouni Dembelé a su faire preuve de dynamisme pour atteindre les résultats que nous assistons aujourd’hui. Pour rappel en Septembre 2012, tiré d’un modeste bureau du contrôle interne (BCI) pour être bombardé à la tête de la direction générale des douanes par le stratège ministre des Finances d’alors, Tiènan Coulibaly, Moumouni Dembelé n’avait que son expérience pour réussir sa mission. Car en ce moment, en plus de la pression de l’ex junte qui pillait à volonté la douane malienne, toutes les caisses de cette administration était trouées, les cerveaux des machines importantes détruits et les locaux les plus indispensables réduits en cendre. Les dégâts évalués se chiffraient à près de 3millliards FCFA.
Professionnellement aguerri, socialement trempé et politiquement neutre, cet homme en plus de connaitre les labyrinthes de la douane, maitrisait à peu près la capacité de résultats de chaque douanier chef. Pour les avoir vu à l’œuvre durant trente ans de service. C’est pourquoi, pour la première fois dans l’histoire de la douane, il procéda à un remembrement du staff dirigeant en sourdine, sans anicroche aucun. Les décisions de nomination tombaient comme une pluie de nuit, même ses proches collaborateurs n’avaient connaissance du contenu de ces documents. Ceux qui ne le connaissaient pas ont tenté d’enclencher une cabale, au motif que le nouveau ‘’dégé’’ serait en train de placer ses hommes. Mais au fil des nominations cette campagne d’intoxication s’est estompée d’elle-même. Pour la simple raison que la plupart des promus, n’était lié au directeur Moumouni ni par Adam ni par Eve. C’est en ce moment que les détracteurs ont changé de fusil d’épaule, pour divulguer à travers les médias l’incapacité pour l’administration des douanes d’atteindre ses objectifs.
Méthodique jus qu’au moindre détail et doté d’une probité morale enviable, Moumouni décide de mettre le turbo. Accélère et achève la rénovation des locaux, pour mettre le personnel dans des conditions idoines de travail. Afin d’épargner les services de douane des désastres des événements du 22 mars, il adopte des mesures de sécurité de dernière génération pour protéger les bâtiments. C’est à l’issue de ce travail de forme qu’il fixera les objectifs de recettes de la douane malienne à plus de 300 milliards FCFA, une première dans l’histoire au Mali. Ces objectifs, sans l’apport des directions régionales de Tombouctou, Gao et Kidal, ils l’atteindront, jusqu’à réaliser un bonus de plusieurs milliards. C’est ainsi que les autorités de la transition lui accorderont une promotion spéciale, en l’élevant au grade d’Inspecteur Général, une autre première dans l’histoire de la douane malienne. Avec ce réconfort à dimension nationale, l’Inspecteur Général Moumouni Dembélé, pour appuyer la mesure de rehaussement de prélèvement sur certains produits de large consommation, mettra la barre plus haute, en fixant les objectifs de recettes de la douane malienne à 333,340 milliards F CFA. C’est en ce moment que ceux qui ne le connaissaient pas le cofonda à un plaisantin, sinon un rêveur voulant tout simplement s’accrocher à son fauteuil de directeur. Comment dans un pays où le tissu social et économique est profondément ébranlé, peut-on fixer un tel objectif ? Disaient-ils. Entre temps, l’arrivée au pouvoir d’IBK au pouvoir a consisté pour eux, l’heure de mettre à un repos ‘’mérité’’ ce directeur apolitique. Cet entêté de recettes.
Sans d’autres formes de gymnastique, le Général Dembelé dont le trait de caractère tranche avec la perception d’un personnage peu enclin à se laisser marcher sur les pieds, reste imperturbable. Plus, il oblige les différents bureaux de recettes à redoubler d’effort pour respecter comme cela a été convenu, les prévisions de recettes, mensuelles et trimestrielles. Et au bout du compte, pour une prévision annuelle de 333,340 milliards, la douane malienne a recouvré 378 milliards F CFA de recettes.
Vigilant et loyal comme la devise de la douane l’I. Gal. Moumouni Dembélé laisse les autres exposées cette médaille. Pour lui toutes les prouesses réalisées relèvent de l’effort conjugué du département des Finances, de l’administration des douanes et des personnels jusqu’au dernier brigadier en service dans le recoin du pays.
Au moment ou d’autres cherchent à savoir ce que le pays peut faire pour eux, parmi ceux qui ne doivent plus se demander sur ce qu’ils ont fait pour leur pays, l’inspecteur Général Moumouni Dembelé en fait partie.
Moustapha Diawara
Ce projet est l’œuvre de la coopération française et non celui d’une personne.Encore moins, être ministre au Mali ne relève pas de l’extraordinaire.Que Dieu sauve la Douane Malienne de la médiocrité.
voilà un bon papier qui reconnait les mérites d’un homme: le dg des douanes du mali. mieux, j’ai été comblé de joie quand entendu une autorité française loué les mérites du général moumouni. l’homme mérite d’être un jour, ministre de l’économie et des finances. que dieu le protège. amen
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