L’histoire aurait été banale n’eut été la situation conflictuelle en Guinée Conakry et cette pré-électorale qui s’annoncerait chaude au Mali. Ce sont au total 1.200 cartouches de 7-62 pour Pistolet mitraillette (PM° et 440 cartouches incendiaires type long pour fusil de guerre qui ont été saisies par la douane de Kouremalé au moment où la marchande de la mort, Mme Fatoumata Sidibé portant une grossesse très avancée, tentait de l’introduire sur le territoire national. Les autorités nationales sont désormais sur le qui-vive.
rn
Les agents de la douane frontalière du Mali à Kourémalé, village commun à notre pays et à
rn
rn
Tout est parti d’une instruction stricte donnée par le chef de bureau des douanes frontalières de Kourémalé, de procéder à la fouille sans demi mesure de tous les véhicules en transit dans le village. Il faut dire que N’Tjiké Diarra a pris cette stricte décision pour prévenir toute situation désagréable à notre pays en cette veille d’élections générales et eu égard à la situation actuelle de
rn
rn
La décision prise par le capitaine de douane N’Tjiké Diarra s’est avérée payante. Le 26 février dernier en effet, au cours d’une de leurs fouilles régulières, les agents du bureau des douanes ont découvert à bord d’un mini bus immatriculé Q 3611 MD, plusieurs munitions. Il s’avère que les chauffeurs de taxis et mini-bus prenant leur départ à Kourémalé avaient reçu le message du chef de bureau des douanes de la localité, de passer dans la cours de la douane avant le départ pour Bamako ou pour
rn
rn
C’est ainsi que le chauffeur de ce mini bus obéissant aux instructions, s’est présenté au bureau des douanes à quelques minutes de son départ pour Bamako. Sur le chemin du service des douanes, le chauffeur du mini-bus a fait l’objet de grossières injures et remontrance de la part de Fatoumata Sidibé et de certains passagers à bord. «Qu’as-tu donc à nous amener à
rn
rn
Une fois dans la cours de la douane, les agents du bureau frontalier procédèrent à une fouille consciencieuse des bagages dont le sac à main qu’avait sous les pieds Fatoumata Sidibé. Le sac avait la particularité d’être très lourd. Les agents demandèrent donc à voir le contenu. La dame riposta arguant qu’il ne contenait des produits de teinture. Mais le chef du bureau ne laissa pas raconter. Il voulait voir une fois que d’entendre cent fois. Elle insistait. Lui persistait! La dame se mit alors à trembler devant la détermination du douanier. Elle céda sous la pression.
rn
rn
Une fois le sac ouvert, on y découvrit six paquets de munitions de 200 balles chacun de type 7-62 destinés au PM et d’une cassette contenant 440 cartouches incendiaires de type long destinées aux fusils de guerre.
rn
rn
Maintenant les autres passagers se souvenaient… Cette femme en état de grossesse avancée a attendu la dernière minute pour rejoindre le véhicule. Aussi, elle était accompagnée par un homme qui semblait être son époux résidant dans la partie Guinéenne de Kourémalé. Ce dernier qui est véritablement son mari, déclara ne pas être au courant des activités menées par sa femme.
rn
rn
Au cours de son interrogatoire, Fatoumata Sidibé, qui semble être une habituée dans ce genre de commerce a refusé de dire à qui ces munitions étaient destinées. Fatoumata Sidibé a fait sourde oreille à toutes les questions que les agents des douanes lui ont posées. Elle a refusé de donner la provenance et la destination des munitions des marchandises. Selon de sources dignes de foi, Fatoumata Sidibé ne serait pas à sa première fois.
rn
rn
Après avoir rempli les différentes formalités les douaniers ont mis la trafiquante à la disposition du juge de paix de Kangaba. Présentement elle est entrain de méditer sur son sort entre les murs de la maison d’arrêt du Mandé profond.
rn
rn
Une enquête plus approfondie a été ouverte pour élucider tous les contours de l’affaire qui tombe à un moment particulièrement délicat. En tout état de cause, cette importante prise contribue beaucoup à la lutte contre la prolifération des armes légères et autres armes de guerre dans la sous région. Il appartient aux autorités d’être encore très vigilantes à l’image du capitaine N’Tjiké Diarra et de ses hommes de la douane de Kourémalé. Encore une fois nous disons “Bravo” aux douaniers Maliens et particulièrement aux agents du bureau frontalier de Kourémalé pour leur vigilance et leur efficacité.
rn
“