Le chien aboie, la caravane passe. Voilà exactement ce qui se passe aujourd’hui entre l’administration douanière du Mali et ses partenaires classiques, lesquels, se refusant à prendre en marche le train de la transparence et de la bonne gestion, se braquent et tout y passe. Menaces, chantages, diffamation. Mais malheureusement, cette folie destructive organisée et mise en branle est entretenue par des gabelous, malades de leur situation actuelle, pressés de reprendre des fauteuils qui tomberaient dans la vacance au cas où. Peine perdue, l’Etat exige des résultats et ne pourrait en aucune manière naviguer à contre courant.
.Les rapports de partenariat entre la nouvelle administration des Douanes du Mali et ses partenaires d’en face, Commerçants et transitaires ne font plus sourire dans le camp des seconds. Les petites complicités sous-tendues par les petites magouilles et faveurs, ne sont plus de mise, l’institution qui intervient à hauteur de 40% des recettes de l’Etat, s’est jurée de répondre à hauteur des exigences de sa lettre de mission. Défi impossible si elle fermait l’œil sur les pratiques qui faisaient que l’Etat du Mali rasait les murs pendant que des affairistes de tout bord se faisaient copieusement les poches. C’est vrai que les temps sont durs pour tout le monde, y compris l’Etat, mais la Douane du Mali demanderait – elle l’impossible à des gens avec qui elle est condamné au partenariat ?
La seule idée d’exiger que chacun fasse un petit effort dans le sens de l’amélioration des conditions de vie de l’Etat du à travers le Trésor, hérisse des poils sur le corps des gens qui ne voient midi qu’à leur seule porte, or tout tient par
la Douane et rien n’est possible si elle ne sert pas les vis. Mais voilà que, ces verrous se font contre des intérêts de ceux qui voient l’appauvrissement de leur portefeuille, d’où le branle – bas général. Désormais tout y passe, diffamation, tentative de chantage sur des personnes qui n’exécutent que des ordres venant de la hiérarchie.
Interrogés par nos soins, des cadres du Trésor Public jurent la main sur le cœur que
la Douane du Mali n’a jamais été aussi performante, aussi bien gouvernée que sous l’administration Togola. Il n’ y a pas de recette miracle et personne ne viendra réinventer la roue. Il suffit tout juste d’appliquer les textes dans toute leur rigueur et le pays s’en portera mieux. C’est ce qui se passe maintenant meme si ça fait grincer des dents et vider des portefeuilles.
Il est aisé de deviner comment cette appréciation des administrateurs des finances de l’Etat est perçue de l’autre côté, c’est-à-dire des transitaires et commerçants importateurs de produits divers. Ces derniers, on le sait, sont tenus désormais de procéder dans les règles de l’art ce qui n’est pas à leur avantage. Le profit, toujours le profit au détriment s’il le faut de la survie du pays.
Acculés dans leurs derniers retranchements, nos amis opérateurs et assimilés enclenchent avec la campagne dans le noir dessein de perturber, affaiblir et anéantir des hommes et femmes résolument tournés vers le devoir. Et pourtant, le Mali, ce pays que nous disons tous aimer très fort ne peut réaliser ses objectifs si, le laisser-aller, les petites légèretés ne sont pas combattus. C’est vrai que ce combat enclenché par l’administration des douanes frustre et mécontente la pègres et ses alliés, mais que faire ? Nous y reviendrons.
Sory de Moti