Délation, calomnie, méchanceté gratuite… choisissez les qualificatifs de votre choix. L’administration douanière du Mali est gangrénée par des cadres qui semblent avoir choisi de « détruire » leurs collègues. Même le directeur général n’échappe pas à leurs attaques.
La cohésion est le premier critère d’efficacité dans toute administration. Mais curieusement, au sein de l’administration douanière, les cadres se crêpent le chignon à longueur de journée. Motif, la chasse aux strapontins.
La première victime de ces délateurs sans vergogne est le Directeur Général lui-même le colonel Moumouni Dembélé. Sa rigueur et sa clairvoyance sur le choix des hommes dérangent une catégorie de cadres qui ne doivent leur poste qu’au népotisme et au clientélisme. Arrivés à leur poste par des réseaux de trafic d’influence, ces gabelous, pour la plupart n’ont de mérite que par leur appartenance à une famille ou à un cercle.
Pourtant c’est eux qui s’agitent de façon éhontée au sein de la douane.
Suite au dernier redéploiement de certains cadres à des postes stratégiques comme la direction régionale de Koulikoro et celle de Ségou, par exemple, il se raconte que ces nominations sont des décisions de complaisance comme si Baba Lida, un douanier dont l’intégrité morale n’a jamais été remise en cause tout comme ses compétences techniques.
A peine nommés, ces deux directeurs régionaux font l’objet de critiques acerbes et gratuites.
Ils ne sont pas les seules victimes, le patron de la BMI, Mohamed Coulibaly, passe pour être l’ennemi à abattre de certains cadres véreux qui lui en veulent rien que pour les six années de confiance dont il bénéficié des différents Directeurs généraux. Pourtant, en matière de lutte contre la fraude et la contrebande, cette brigade s’est illustrée par son efficacité jamais contestée. A la douane, tous les magasins sont débordés de produits dangereux, parfois toxiques saisis par les hommes du redoutable Mohamed Coulibaly. Comment peut-on s’en prendre à un tel cadre dont les mérites sont connus au delà de nos frontières ?
Par souci de préserver l’essentiel, et mettre les soldats de l’économie au travail, le Directeur général Moumouni Dembélé doit à tout prix extirper la vermine avant qu’il ne soit trop tard. Notre économie dépend de l’efficacité de notre douane. Personne n’a donc le droit de saper le moral des cadres valables de l’administration douanière.
Abdoulaye Niangaly
C’est pas la douane seulement, toute l’administration du Mali est victime de ce systeme.
Que Dieu nous protège.
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