Suite à des rumeurs et autres informations tendancieuses faisant état des risques d’affrontements sanglants entre le Mali et la Guinée, notre rédaction s’est fait le devoir de se rendre sur place à Kourémalé, afin de faire toute la lumière sur ces informations. D’un article paru dans un journal de la place, il a été dit que suite aux arnaques des agents des douanes du Mali, que des usagers sont refoulés à partir de Kourémalé vers la Guinée.
En réalité, il ne s’agit pas d’un refoulement d’usagers, il s’agit plutôt des gens qui ne s’adonnent qu’à de la fraude sur tout ce qui pénètre le sol malien via ce village. Sinon comment peut-on comprendre, qu’un usager se donne le luxe (même de façon ignorante) de brandir deux cartes grises différentes pour la même voiture (une carte grise européenne et une autre guinéenne) toutes deux établies au nom de la même personne. Jugez-en ! Pour votre information chers lecteurs, faites-en une analyse à propos. Car les deux cartes grises pour la même voiture, sont toutes établies au nom de la même personne, qui est de nationalité malienne et qui réside à Bamako.
Fort d’autres cas similaires, nos enquêtes nous ont conduit à la découverte de l’implication d’un officier de la gendarmerie guinéenne de Kourémalé, qui au lieu d’effectuer son travail d’agent de sécurité frontalier, se livre de plus en plus à des interventions auprès des agents du bureau des douanes de Kourémalé en faveur des trafiquants et autres fraudeurs. De nos jours, à Kourémalé, l’officier de gendarmerie (Diawara) est devenu le parent, le beau frère direct et indirect de tous les guinéens et même des maliens établis en Guinée, en transit dans ce village que partage le Mali et la Guinée.
Ces multiples interventions sont devenues plus gênantes, à telle enseigne que le chef du Bureau des Douanes Maliennes de Kourémalé était dans l’obligation de lui faire comprendre qu’il est en mission de l’Etat et du Président de la République à Kourémalé, et que seule l’application des textes en vigueur en matière des douanes du Mali, compte pour lui.
Face au refus du chef de Bureau de Kourémalé de ne plus laisser passer quiconque en faute, même s’il avérait que cette personne était un parent ou une parente à l’officier Diawara de la gendarmerie guinéenne de Kourémalé, qu’il a invité un confrère de la place et lui faire comprendre que de paisibles personnes sont refoulées par les agents des Douanes de Kourémalé Mali. De nos sources, nous avons appris qu’au passage de l’ambassadeur de la Guinée au Mali à Kourémalé, il aurait cherché à connaître la véracité de l’information publiée par un journal malien, faisant état de gros risques d’affrontements sanglants entre le Mali et la Guinée. Toujours selon nos sources, quand l’ambassadeur s’était fait accompagné par le chef du bureau de Kourémalé (Mali) pour aller vérifier les choses du côté de Kourémalé (Guinée), il a été roulé dans la farine par ses confrères, notamment cet officier de gendarmerie (Diawara).
Ce dernier aurait dit, qu’il n’a parlé à aucun journaliste, alors que sa photo a été publiée en illustration de l’article en question. Comment peut-on comprendre un tel comportement. La vérité est que : s’il ne s’était pas prêté aux questions du journaliste, celui-ci n’aurait pas publié l’article avec sa photo. Que dire alors de cet état de fait, qui indique que des opérateurs maliens et autres commerçants en route pour Conakry, sont soumis par des gendarmes guinéens de Kourémalé, au paiement des sommes d’entre 50 000 F CFA et 200 000FCFA, sans reçu. Et presque à chaque fois, certains de nos compatriotes sont confrontés à des arnaques identiques, toujours par des agents de sécurité du côté guinéen.
En réalité, il n’y aucun risque d’affrontements sanglants entre le Mali et la Guinée, il s’agit plutôt des informations données par un officier de la gendarmerie guinéenne, devenu lui-même trafiquant et grand complice des trafiquants. De par ces manigances, il apparaît que pour contourner les patrouilles des agents des douanes de Kourémalé, l’homme aurait monté à différents niveaux de la frontière, des plans et stratégies en faveur des trafiquants venant de la Guinée et à destination du Mali.
Il aurait déjà échoué dans une tentative qui visait à discréditer des éléments des Douanes de Kourémalé. Quant au niveau de la gendarmerie de Naréna (Mali) un de ses agents avait porté plainte contre des Douaniers de Kourémalé, prétextant qu’il avait été battu à sang par des douaniers maliens. Après l’enquête des gendarmes de Naréna, il s’est avéré, que cette information faisant état de l’agression d’un gendarme guinéen par des douaniers maliens n’était qu’un montage de pièce de théâtre, toujours le truchement de l’officier Diawara de la gendarmerie guinéenne de Kourémalé.
A vrai dire, après le passage à Kourémalé, de l’ambassadeur de la Guinée au Mali ; les douaniers maliens ont commencé à souffler un peu, car les multiples interventions de l’officier de gendarmerie (Guinée) ont quelque peu cessé. Pour preuve, en l’espace d’un laps de temps, les agents des Douanes de Kourémalé, appliquant à la règle le code douanier du Mali et suivant les instructions du Lieutenant Colonel Nouhoum Sadia Camara, le directeur régional des Douanes de Koulikoro, ont procédé à d’importantes saisies de produits pharmaceutiques et d’articles divers issus de la contrefaçon, notamment des cigarettes et pattes dentifrices.
De nos jours, suite à ces multiples saisies, le bureau du chef des Douanes de Kourémalé s’est transformé en magasin, à peine, il parvient à recevoir des gens dans son bureau. Pour en savoir, il vous ait permis de faire un tour à Kourémalé.
La Rédaction