Douanes : Après la réalisation des objectifs de 585 milliards de Fcfa de recettes attendues en 2017, Aly Coulibaly rend hommage à ses collègues partant à la retraite

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Ces dernières années, l’administration des Douanes a le vent en poupe. Les différentes directions régionales et centrales et les Bureaux se rivalisent en termes de mobilisation de recettes au profit du Trésor public. Et surtout depuis huit (8) mois, elle a porté le niveau de recettes au-dessus de la barre des 50 milliards de Fcfa. Elle a bouclé le mois de novembre par une cagnotte de 52,3 milliards de Fcfa. Un montant similaire est encore attendu pour le mois de décembre pour finir l’année 2017. Selon nos sources, les compilations des chiffres de décembre sont en ce moment en cours traitement. Et, tout porte à croire que le Trésor public ait empochéles585 milliards de Fcfa de recettes annuelles programmées en décembre 2016 comme objectif de recettes de 2017avec probablement quelque bonus comme d’habitude. Le ministre de l’Economie et des finances, Dr Boubou Cissépeut donc avoir un sourire large aux lèvres.

Mais, le personnel qualifié à l’origine de cette performance en boucle s’amenuise considérablement pour cause de retraite. L’année dernière une bonne partie, dont l’ancien directeur général, Modibo Kane Kéïta, ont fait valoir leur droit à la pause. Cette année encore une grande partie de l’équipe devra accrocher pour toujours la tenue, parmi lesquels la directrice régionale des douanes de Koulikoro, Fall Alima Drabo. Derrière cette femme, très modeste, à la limite très effacée, une combattante infatigable. C’est avec elle que Koulikoro a franchi la barre de 10 milliards Fcfa oscillant autour des 13 milliards de Fcfa le mois. Malgré la proximité avec la capitale Bamako et l’étendue de ses compétences territoriales, Koulikoro, une région très convoitée par les gabelous, s’est toujours surpassée sous son leadership. Déjà à l’annonce de son départ à la retraite, les demandes pleuvent de partout pour la remplacer. Mais, les prétendants oublient que remplacer des personnes de cette trame, n’est pas donné d’avance.

Alima Drabo, comme on aime à l’appeler affectueusement partout dans les Douanes, impose le respect à qui quiconque qui l’approche. D’abord la profondeur de sa connaissance de la matière. Les fiscalités des portes, elle les connait comme la pomme de ses mains. Ensuite Alima Drabo est une femme très attachée à ses devoirs : le travail bien fait. La preuve, à la différence des autres partants à la retraite, elle reste mobilisée aux côtés de son directeur général, Aly Coulibaly pour clôturer le mois et l’année. Car, en ce moment, tous les Bureaux, toutes les directions régionales et les directions centrales, notamment celle des recettes et de fiscalités, sont mobilisées pour arrêter les écritures au titre de l’exercice 2017. En laissant le travail à son second, qui n’a pas encore les coudés franches pour faire son autorités, le risque est grand que le travail ne sera pas exécuter à hauteur de souhait. D’où l’intérêt de la Niéléni de Kati d’épauler son patron en cet instant délicat.

Chapeau bas donc pour la sœur des journalistes.

MA. Diakité

Le Tjikan

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5 COMMENTAIRES

  1. Combien ont contribué les Soninkés à cette fortune faramineuse des récettes douanières au Mali ???
    Combien y a-t-il de ministres Soninkés , de directeurs de services, de directeurs d’entreprises étatique au Mali, qui sont de l’ethnie Soninké ???
    La réponse à ces question déterminera si la prochaine rébellion armée au Mali sera celle des Soninkés ou non.
    Une chose est sure et certaine, les touareg, arabes, songhoys et peuhls sont suréprésentés dans l’administration malienne aujourd’hui par rapport aux soninkés. Et à la différence de ces ethnies, les Soninkés n’ont jamais créer de groupe armé au Mali.

  2. C’est facile de rendre hommage a tout le monde SAUF a la vache laitière elle-même..c’est a dire les opérateurs économiques maliens du secteur privé (importateurs, transporteurs, chauffeurs et transitaires etc..) l’État malien, en plus d’être très irresponsable avec les ressources qu’il recueille de la sueur de ses citoyens privés, est aussi très ingrat…et ne pense jamais qu’a son propre ventre. Oui 585 milliards pour ZERO (0) réinvestissements dans les infrastructure routières stratégiques ..celles mêmes qui devront permettre a la réalisation de ces recettes. Allez y simplement regarder les cours de la douane malienne (entrepôt SDV pour les camions carrosserie a Kati, entrepôt de l’ONAP pour les camions citernes Faladie) pour témoigner leur état de délabrement (poussière et structures pitoyables)… sans parler de la route infernale de Bamako-SAME-KATI-KAYES-DAKAR. C’est simplement une honte pour l’état puisse continuer a vouloir puiser de plus en plus de recettes sans jamais investir dans les infrastructures qui permettent d’optimiser les processus d’importations et viabiliser les investissement des opérateurs économiques. Et dire qu’ avec ces 587 milliards il y a au moins 50 autres milliards qui sont entrés dans les comptes de la structure bidon et la plus mafieuse du pays qui s’appelle “Autorité Routière” …qui n’a jamais construite une seule route au Mali depuis son existence en 2008. Cette structure qui aurait cumulé depuis 10 ans plus de 300 milliards au nom de l’entretien routier n’a en réalité fait que tromper les opérateurs pétroliers avec la complicite de l’ ONAP….il n’y absolument aucune transparence dans la gestion de ces fonds de la part des soi-disant “Autorités routières” et ses pots l’AGEROUTE etc..

    Ils ont beau réalisé 1000 milliards en recette douanières ça restera toujours sans effet sur investissement réels de l’état en termes des infrastructures routières et autres. Au MALI, faire de gros recouvrements est toujours plus facile que de dépenser correctement et avec effet nos fonds et revenus!

  3. C’est facile de rendre hommage tout le monde la vache laitière elle-même..c’est a dire les opérateurs économiques maliens du secteur (importateurs, transporteurs, chauffeurs et transitaires etc..) l’État malien, en plus d’être très irresponsables avec les ressources qu’il recueille de la sueur de ses citoyens privés, est aussi très ingrat…et ne pense jamais qu’a son propre ventre. Oui 585 milliards pour ZERO (0) réinvestissements dans les infrastructure routière stratégiques ..celles mêmes qui ont permis a la réalisation de ces recettes. Allez y simplement regarder les cours de la douane malienne (entrepôt SDV pour les camions carrosserie a Kati, entrepôt de l’ONAP pour les camions citernes Faladie) pour témoigner leur état de délabrement (poussière et structures pitoyables)… sans parler de la route infernale de Bamako-SAME-KATI-KAYES-DAKAR. C’est simplement une honte pour l’état puisse continuer a vouloir puiser de plus en plus de recettes sans jamais investir dans les infrastructures qui permettent d’optimiser les processus d’importations et viabiliser les investissement des opérateurs économiques. Et dire qu’ avec ces 587 milliards il y a au moins 50 autres milliards qui sont entrés dans les comptes de la structure bidon et la plus mafieuse du pays qui s’appelle “Autorité Routière” …qui n’a jamais construite une seule route au Mali depuis son existence en 2008. Cette structure qui aurait cumulé depuis 10 ans plus de 300 milliards au nom de l’entretien routier n’a en réalité fait que tromper les opérateurs pétroliers avec la complicite de l’ ONAP….il n’y absolument aucune transparence dans la gestion de ces fonds de la part des soi-disant “Autorités routières” et ses pots l’AGEROUTE etc..

    Ils ont beau réalisé 1000 milliards en recette douanières ça restera toujours sans effet sur investissement réels de l’état en termes des infrastructures routières et autres. Au MALI, faire de gros recouvrements est toujours plus facile que de dépenser correctement et avec effet nos fonds et revenus!

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