Pour la première fois dans l’histoire de la douane malienne, les recettes ont franchi la barre des 43 milliards CFA, dont 18 milliards CFA pour le Bureau des Produits Pétroliers et 5,8 milliards CFA pour la direction régionale de Kayes.
En octobre, la direction générale des douanes a enregistré, en émissions, 45,4 milliards CFA. Avec, à la clé, des recouvrements estimés à 43,4 milliards CFA. De son côté, le Bureau des Produits Pétroliers a, une fois de plus, respecté la tradition, en réalisant, à lui tout seul, la bagatelle de 18 milliards CFA.
Une performance exceptionnelle. Surtout dans le contexte actuel, marqué d’une part par la morosité économique. Et, d’autre part, par la crise financière internationale. Pour en arriver là, le directeur général, le général de Brigade Modibo Kane Keïta a mis ses troupes en ordre de bataille.
Aux Enquêtes douanières, on ne lâche rien. Du port de départ au cordon douanier, le colonel Mamadou Lamine Diarra et son adjoint, le commandant Amadou Traoré, garde un œil ouvert sur tous les mouvements de marchandises. Qu’elles soient solides, liquides ou gazeux. Dans leurs bureaux, ouverts sur le « couloir de la mort », ils procèdent à toutes les vérifications nécessaires. Une méthode, qui agace les transitaires, mais qui porte fruits. Comme en témoignent les contentieux, qui se chiffrent à plusieurs centaines de millions de nos francs.
Même rigueur au Bureau des Produits Pétroliers où, le commandant Mamadou Traoré a nettoyé et continue de nettoyer les écuries d’Augias pour le plus grand bonheur du Trésor public malien.
A Kayes, aussi, la douane se porte bien. Sous la houlette du colonel Amadou Konaté, directeur régional, les recettes sont en hausse constante, semaine après semaine ; mois après mois. Pour le mois d’octobre, il était attendu une recette de 4,8 milliards CFA pour toute la région. La direction régionale a réalisé 5,2 milliards CFA. Soit une hausse de 400 millions CFA.
Et au rythme où vont les choses, il n’est pas exclu que la direction générale des douanes soit au rendez-vous des 485 milliards CFA, objectifs de recettes de cette année.
Oumar Babi
Felicitations aux douanes du Mali pour leur excellent resultat.
Honte à Baby qui n’a aucune conscience de journaliste…indigne à la limite car l’histoire est en train de lui donner tort en ce qui concerne l’actuel dg des douanes. allez y savoir dans les archives de son torchon de journal. aujourd’hui, toute honte bu, il s’érige en défenseur….honte à baby
Bon travail Pkagame.
Oumar Babi, c’est un travail de paresseux que tu viens d’accomplir. La douane, la douane, vous nous amerdez avec la douane. Tu pars sur n’importe quel site d’ un autre pays, desenglave ou non tu aura pas a voir un si grand interet dans les medias qu’on donne a la douane comme on le fait au Mali.
Oumar, comme tu aimes l’argent et les chiffres, fais nous des articles sur les entrepreneurs et leurs affaires, n’oublies pas de les demander comment la douane et les douaniers contituent un fardeau pour eux. La douane est un devoir, je le sais, mais il est preferable de chanter le louange des entrepreneurs.
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Allez les aiglonnets!!!!!
Il y a un changement (pénalités, consignation, augmentation de taux etc..) qui permet à la douane de faire cette croissance de recette. Ce changement, bien que optimisant, reste entièrement sur le dos des opérateurs du secteur privé. A un état digne de ce nom, cette croissance pourrait donner un sens de devoir à faire des contreparties (reinevestissments), afin d’encourager les acteurs concernés (importateurs, transporteurs, transitaires, agents de douanes etc..)…. Sauf que hélas je vous garantis que ce ne sera pas le cas pour ce système d’irresponsabilité actuel que pratique l’état malien vis à vis du revenu de la douane:
Premièrement, l’état se trompe quand il se laisse emporté par le plaisir d’amasser plus en optimisant les recouvrements (droits de douanes) sans aucune contrepartie (ex., réinvestissement dans les infrastructures routières, administratives – facilitants les opérations d’importation, les procédures de transit, et aussi un programme d’exonérations/récompenses pour encourager les opérateurs performants. Plutôt, l’état ne fait que tendre la main pour imposer de plus en plus aux citoyens du secteur privé grâce auquel l’essentiel des emplois est créé au Mali.
Cest facile de se vanter de faire tel ou tel nombre de milliards mensuels pendant que les infrastructures du fonctionnement même des opérations économiques sont presque néants. L’état dangereux de la route de Kati-Samé (siratou), où des milliers de camions passent nuit et jour (à haut risque de tomber sur les maison), l’état délabré (poussiéreux) de la grande cour de la douane a Kati, l’absence des structures de la protection civile (pompiers et ambulances) a Kouri ou à Diboli (frontière Mali-Sénégal ) où des milliers de camions citernes à essence prolifèrent dangereusement au quotidien…sont tous autant des exemples palpables du manque de responsabilité de l’état malien, qui n’a évidemment qu’UNE SEULE MAIN…celle qui ne fait que soutirer les fonds et fuir…mais qui ne sait jamais réinvestir là où il faut.
Maintenant l’on vient à la télé se vanter on a fait “le double” bla bla…-là ne pas la question…. Cest plutôt à quoi ces doubles servent? Qu’est qui est amélioré à travers ces doubles? A moins que le tout ira encore dans les “surfacturations” 🙄 🙄
CONSEQUENCE
Les conséquences de la méthode PRENDRE one-way sans retour sont inévitables: sans contrepartie palpable, l’état peut s’attendre (dans 2 ou 3 ans) à une chute prochaine de ces mêmes recettes (présentement “doublées”), car PRENDRE sans RENDRE… ne marche nulle part pour long terme. Sans songer à l’ amélioration des structures du fonctionnement (les infrastructures routières et celles de l’administration des douanes et du transit etc..), encourager les acteurs (les opérateurs) en éliminant leurs difficultés… la douane malienne finira par aliéner les acteurs économiques et, de ce fait, voir une diminution naturelle dans le volume global de l’importation… donc une chute éventuelle de recettes douanières.
Apparemment, l’état malien ne fait rien de long terme, en réalité. Le cas actuel de ce festival de recette de la douane malienne est comme si l’on doublait le workload d’une machine sans l’entretenir (graissage etc..) et donc continuer à se leurrer : «oh elle produit le double ! ».
RECOMMANDATION
Pour continuer dans cette lancée de croissance, l’état doit réinvestir en ciblant deux volets:
-Réinvestir une partie de revenus douaniers dans l’infrastructure (routes du corridor Bamako- Kayes-Dakar[déjà foutue]), moderniser les structures administratives de la douanes a Kati, a Diboli, a Kouri), mettre en place les structures de la protection civiles partout aux postes frontaliers.
– Mettre en place un programme (des “incentives”)– de récompense aux opérateurs les plus performants (en forme d’exonérations spéciales etc.).
Sans actions palpables, il est probable d’ici 2018 que ces memes recettes chutent au moins à 50%…car aucun operateur malien ne continuera à travailler dur sur les routes cassées… et courir le risque d’endommager ses logistiques…juste pour payer un état irresponsable…ça ne vaudra pas le cout en réalité.
pkagame, tu fais un tres bon constat dans ce long ecrit. Ten fait pas ladji bourama ne fera rien plus que le 8km de route qu’il a realise depuis son arrivee.
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