Le Syndicat National des Travailleurs des Douanes (SNTD) est dans une colère noire contre leur Directeur Général, l’Inspecteur général Amadou Konaté.
Dans une lettre, où il exige la démission du DG des Douanes, le SNTD décide d’observer des journées mortes, si ses doléances ne sont pas satisfaites. Au-delà de ses revendications, le SNTD estime qu’il y a une faute d’incohérences au sein de la Douane malienne.
Pour les travailleurs de la Douane, leur sollicitation vise à recadrer le non-respect des conventions N°87 et 98 de l’OIT portant Liberté syndicale et la Liberté de négociation collective par le Directeur général des Douanes.
Pour le Syndicat National des Travailleurs des Douanes, le Directeur général de la Douane du Mali, manifeste une discrimination syndicale en refusant de recevoir le SNTD pour une discussion sur les préoccupations majeures des militants.
Comme cause de cette demande de démission du DG, le SNTD mentionne aussi le fait que le décret N°0117 PT-RM du 31 Mars 2013 ait été modifié par le décret N°0163 PT-RM du 16 Mars 2023 dans l’une de ses dispositions majeures sans l’avis ni concertation préalable de leur organisation syndicale en tant que partenaire social qui ne répond pas à leurs acquis. À cela s’ajoute, la non-prise en compte de l’intégration des conventionnaires dans la fonction publique de l’État conformément à la loi N°09-035 du 10 Août 2009.
Aussi, le SNTD s’indigne de « la gestion clanique » des ressources humaines caractérisée par l’iniquité dans le choix et le traitement souvent inhumain du personnel. Également, la note du SNTD mentionne l’injustice érigée en système dans les mutations, les nominations et le redéploiement du personnel des Douanes.
Pour toutes ces irrégularités constatées dans le management des Douanes du Mali, le SNTD renouvelle sa revendication de l’intégration dans la fonction publique des conventionnaires conformément à la loi N°09-035 du 10 Août 2009. Le Syndicat National des Travailleurs des Douanes exige aussi que la formation de l’ensemble du personnel soit assurée sur la base de la création d’une École Nationale des Douanes et que soit prise en compte par l’État du Mali, toutes les formations des agents à l’extérieur pour tous les modules de formation. De plus le SNTD exige la démission, pure et simple, du Directeur général de la Douane. Car pour eux, il est dans « l’incapacité » de gérer le personnel.
Par ailleurs, si ces revendications faites ne sont pas prises en compte, le Syndicat National des Travailleurs des Douanes (SNTD) prévient qu’il observera des journées mortes dans les journées à venir.
Après cette première sollicitation, si rien n’est fait, le SNTD souligne qu’il entamera d’autres actions légales, jusqu’à ce que ses préoccupations soient prises en compte.
Arouna Traoré
Au Mali si les travvailleurs, surtout la douane demandent le depart d’un DG c’est qu’il ne favorise pas la corruption et la délinquance financière.D’ailleurs c’est pas tous les travailleurs qui demandent son départ.Ceux qui sont connus intègres et bosseurs ne sont pas dans le mouvement anti-DG.
Je crois que le temps de l’argent facile est révolue.
Le Mali a besoin des sous pour entretenir nos famas.
Il n’ira nulle part , des bandes d’ignorants recrutés dans des conditions peu orthodoxes sont là à piailler ^parce qu’ils ont été mutés à des lieux qui ne les conviennent pas , bandes de voleurs laissez ce DG fils de paysan qui a étudié avec brio et est rentré à la douane la tête haute car il a toujours été meilleur dans tout son cursus scolaire et vous c’est par la gabegie que vos géniteurs vous ont fait recruter à la douane on connaît qui sont les membres de ce syndicat alimentaire.
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