La Direction Générale des Douanes est à nouveau au rendez-vous des performances espérées par les hautes autorités de transition. Elle confirme la dynamique initiale du début d’exercice avec la réalisation 758, 490 milliards de Fcfa sur une prévision de 721, 289 milliards de Fcfa. Il se dégage par conséquent un excédent de 37, 201 milliards de Fcfa.
Disponibles à la Direction des Recettes et des Statistiques, ces chiffres consolidés résultent d’une constance à nulle autre pareille dans la mobilisation des ressources ainsi que de l’engagement et de la détermination de la Douane à se hisser au niveau des attentes des autorités de la Transition. Ce credo n’a presque jamais été pris en défaut courant l’année 2023 et s’est traduite par une prouesse inédite dans l’enchaînement des records d’une mensualité à l’autre. Au finish, les soldats de l’économie, sous la houlette du DG Konaté, s’en sortent plus brillamment avec un taux de réalisation positif de 105, 16 % charrié par une récolte exceptionnelle sur les produits liquides. En effet, le Bureau des Produits contribue à renflouer la cagnotte à hauteur de 235, 258 milliards de Fcfa pour une prévision de 166, 500 milliards de Fcfa, soit un écart positif de 68, 758 milliards de Fcfa. Avec 141, 30 % de taux de réalisation, les recouvrements spectaculaires sur l’importation de produits pétroliers viennent combler du coup le gap des marchandises solides. Lesquelles se chiffrent à 523, 232 milliards de Fcfa contre une prévision de 554, 789 milliards de Fcfa, soit 94, 31 %.
Il faut dire qu’au fil des mensualités, depuis quelques années, la Douane n’a de cesse d’émerveiller par un ancrage quasi irréversible dans la dynamique de performance amorcée sous l’inspecteur-général Amadou Konaté. La cadence qu’il a imprimée se traduit notamment par une pulvérisation de ses propres records dans chacun des domaines de prédilection de la douane que sont la mobilisation de recettes et la lutte contre la fraude. Aux récoltes fructueuses de recettes s’ajoutent, en effet, les saisies records d’or, de devises, de narcotiques en tous genres, de mercure, d’armes et de munitions de guerre, etc. Une prouesse à mettre au compte d’une déclinaison adéquate des orientations qui guident la démarche du DG actuel et qu’il a su matérialiser par la mise en œuvre d’une kyrielle de réformes opportunes. On en dénombre au total une vingtaine dont 6 prioritaires qui se convertissent désormais en centaines de milliards de francs.
Aux mérites de l’Inspecteur Général Amadou KONATE s’ajoute par ailleurs la prouesse de mettre en ordre de bataille un collectif rompu à la tâche, pour les besoins d’une stratégie de mobilisation des recettes axée sur une exploitation optimale des ressources humaines ainsi que sur une maîtrise adéquate de la base taxable des marchandises importées.
L’informatisation des procédures, l’approche managériale axée sur la valorisation des compétences et la sanction de la faute ainsi que des mauvaises pratiques auront autant contribué à l’essor actuel du service des douanes.
Tout indique, en définitive, que la Douane s’est donné pour credo d’accompagner au mieux la Transition dans son effort de construction, en travaillant d’arrache-pied pour atteindre et excéder les objectifs annuellement assignés par les hautes autorités. En dépassant de plus de 37 milliards de Fcfa ses prévisions de recettes, elle contribue au confort des finances publiques et offre plus de marge de manœuvre à l’Etat pour un investissement dans la demande publique en infrastructures et services sociaux de base : construction d’écoles ou de centres de santé communautaire, équipement des services de défense et de sécurité, etc.
Après le bouclage l’année 2023 en toute beauté, la Douane s’est déjà remise en ordre de marche pour rééditer l’exploit en 2024. En attendant, est avec fierté et un sentiment du devoir accompli que les agents s’apprêtent à commémorer, le 26 janvier prochain, la Journée Internationale de la Douane (JID) sous le thème suivant : “ une douane mobilisant ses partenaires historiques et nouveaux autour d’objectifs clairs”.
A KEITA