La mondialisation des économies et la globalisation des échanges commerciaux ont entrainé une dynamique sans précédent des marchés et des flux de marchandises circulant entre les partenaires commerciaux.
Cette dynamique s’avère plus bénéfique pour les économies qui maîtrisent les nouvelles technologies d’échanges de l’information du fait de leurs capacités à influencer les échanges internationaux. Dans cette logique, notre pays cherche, à travers la mise en place de dispositions réglementaires et technologiques, à améliorer les termes de ces échanges et ainsi, à augmenter ses parts de marchés aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur du pays. Cette volonté politique va se concrétiser par la création à venir d’un Guichet unique électronique du commerce extérieur et des transports (GUECT). Un atelier d’évaluation de l’étude de faisabilité de ce guichet et des études sur les procédures s’est déroulé les 27 et 28 octobre au Conseil national du patronat malien (CNPM).
Organisée par la Cellule technique des reformes du cadre des affaires (CTRCA), la session a regroupé des représentants de départements ministériels, du secteur privé, de la société civile, des partenaires techniques et financiers. Elle a analysé tous les documents élaborés par la CTRCA afin de faciliter l’émergence d’un consensus dans l’équipe de projet et le comité de pilotage sur les grandes lignes du projet de guichet unique électronique du commerce et des transports, les objectifs, les fonctions et l’architecture de ce GUECT. A l’ouverture des travaux, Namory Traoré, conseiller technique chargé de la promotion des investissements au ministère de l’Industrie, des Investissements et du Commerce, a rappelé que la création de ce guichet unique électronique s’inscrit dans la dynamique des reformes entreprises par les pouvoirs publics pour améliorer le climat des investissements.
Ce guichet virtuel est une plateforme électronique destinée à relier entre eux, tous les acteurs nationaux impliqués dans le pré-dédouanement, le dédouanement, les différents contrôles et le transport des marchandises. Le guichet va donc aider à fluidifier le traitement et le suivi des dossiers administratifs et techniques et à accélérer le processus de l’exportation et de l’importation des marchandises destinés au marché malien. Cette année, notre pays a effectué des reformes dans trois domaines de la vie de l’entreprise sur dix : la création d’entreprises, l’obtention des prêts et la solvabilité des débiteurs, a rappelé Namory Traoré en soulignant aussi les avancées significatives dont est crédité notre pays ces dernières années. La 9è édition du Rapport Doing Business du groupe Banque mondiale annonce ainsi la première place de notre pays sur les huit Etats de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) pour l’amélioration du climat des affaires. Dans le classement général, le Mali arrive 146è après avoir fait un bond de 20 places en trois ans. Il occupait en effet la 166è place en 2009, la 156è en 2010 et donc la 153è cette année, a souligné Namory Traoré.