Les recettes du Bureau des Produits Pétroliers de la douane (BPP) sont passées de 7,3 milliards CFA, en 2014, à 16,6 milliards CFA, par mois, en 2016. Avec, parfois, des pics de plus de 20 milliards CFA.
Depuis le 1er mars 2015, date de la prise de fonction de l’inspecteur Mamadou Traoré à la tête du Bureau des Produits Pétroliers de la douane, les recettes ont, quasiment, doublé. Elles sont passées du simple au double.
Sous son prédécesseur, l’inspecteur Oumar Tangara, les recettes du BPP étaient estimées à 7,3 milliards CFA par mois. Mais un mois après la prise de fonction de l’inspecteur Mamadou Traoré, elles sont passées du simple au double. Durant l’année 2015, elles ont oscillé entre 15 et 15,7 milliards CFA par mois. Avant de franchir, en 2016, la barre fatidique des 16, 6 milliards CFA par mois. Une première dans l’histoire de ce bureau, dont la plus forte recette mensuelle avait été réalisée par le colonel Soumana Mory Coulibaly, aujourd’hui directeur général de l’ONAP (Office National des Produits Pétroliers).
Ce record a été battu par son « petit frère », l’inspecteur Mamadou Traoré. Si, en six mois, l’inspecteur Oumar Tangara avait réalisé 68 milliards CFA, son successeur, Mamadou Traoré, lui, a déposé 101 milliards CFA, au cours de la même période, dans les caisses du Trésor public. Bref, le Bureau des Produits Pétroliers de la douane réalise, à lui tout seul, la moitié – ou presque – des recettes générées par l’ensemble des bureaux des douanes du Mali. Elles sont estimées, en moyenne, à 41 milliards CFA par mois.
Contrairement aux rumeurs, véhiculées par une certaine presse, la direction générale des douanes n’a jamais atteint un tel niveau de performance que sous l’inspecteur général Modibo Kane Keïta. Globalement, les recettes sont passées de 35 milliards CFA à près de 42 milliards CFA par mois. Soit une hausse de 7, voire 8 milliards CFA, par mois.
Les raisons de cette performance
A l’origine de cette performance, la rigueur dans le traitement des dossiers. Sous son prédécesseur, 52 millions de litres d’hydrocarbures sont déclarés, chaque mois, au Bureau des Produits Pétroliers. Mais avec l’inspecteur Mamadou Traoré, ces 52 millions de litres sont passés à 84 millions de litres par mois. Soit un écart de 32 millions de litres passés, chaque mois, par perte et profit. Autre raison de cette performance : le management, dont le directeur général a fait preuve, en nommant l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.
Les hauts faits d’armes de l’inspecteur Mamadou Traoré
Considéré, à tort ou à raison, comme l’un des cadres les plus prometteurs de la douane, « Mister recettes », comme on l’appelle, a un parcours professionnel, pour le moins, honorable.
Alors chef de la Brigade Mobile d’Intervention de la douane (BMI), il a réalisé la plus grosse saisie d’armes ; mais aussi, la plus grosse saisie de cocaïne pure, jamais faite dans notre pays : 116 kg. Saisie à l’issue de laquelle, il a été décoré de la médaille « Etoile d’argent du mérite national ».
Comme chef du Bureau des douanes de Kati, les recettes sont passées de 384 millions CFA à 4 milliards CFA par mois.
Mêmes performances au Bureau de Bamako-Fer, au BEMEX (Bureau des Exonérations et des Maliens de l’Extérieur) et enfin au Bureau des Produits Pétroliers, dont les résultats se passent de commentaire. C’est pour l’encourager dans cette lancée, que Mr Igor Mamadou Diarra, alors ministre de l’Economie et des Finances, lui avait adressé une lettre de félicitations. Avec ampliation à l’inspecteur général Modibo Kane Keïta, son directeur général.
C’est ce cadre émérite de la douane, au parcours exemplaire, que certains apprentis-sorciers tentent de salir, en le trainant dans la boue.
Jusqu’au moment où, nous mettions sous presse, la moyenne des recettes réalisées, chaque mois, par le Bureau des Produits Pétroliers (BPP) est de 16,6 milliards CFA, contre 7, 3 milliards CFA sous son prédécesseur.
Et ce, en dépit de la baisse de la pression fiscale, du fait de la hausse amorcée des prix du marché international.
Or, pour que le Bureau des Produits Pétroliers atteigne ses objectifs de recettes en 2016, il lui suffit de réaliser un peu plus de 12 milliards CFA par mois. Simplement.
« Quand on ne connaît pas quelqu’un, on l’appelle Hey ! », dit un proverbe bien de chez nous.
Oumar Babi
Mr le journaliste de grâce respecte les gens quand même il faut aller voir la réalisation que madou traore à fais c’est des milliards il trouve ça ou si c’est pas du vol il as trop volé jusqu’à ce que il coupe même l’argent des ces agents parce-que lui il a ces milliards bande de voleur même le Directeur il volé pour l’affaire du coffre fort au moment des événements c’était Amadou traore des enquêtes qui as volé cette coffre en complicité avec l’actuelle directeur des douanes modibo kane Keita ou vas le Mali et c’est pour ça qu’il est venu aux enquête comme coordinateur sinon il connaissent rien et Diagramme Dable lui il doit aller à la retraite il a coupé l’âge et ne fais quembete les gens des nullards
meme en les regardants ces officers de la, douane on sait bien que leurs mains sont dans l argent, et pourtant cest pas pour eux, quest ce qui explique? jespere bien
Les journalistes achetables et qui ne jouent que pour petits ventres.
Oooh attendez que la Minusma s’en va, l’embellie dont vous vous glorifiez maintenant va fondre comme du beure au soleil.
Felicitations et surtout garder le Cap
Bravo madou Traoré
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