Avec 66,3 milliards en Novembre Le DG Konaté pulvérise son propre record

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À quelques encablures du terme d’un exercice singulièrement parsemé d’écueils, les records s’enchaînent, se pulvérisent d’une mensualité à une autre et présagent  d’un bilan annuel en phase avec les espoirs que fondent les plus hautes autorités sur la Direction Général des  Douanes. Sous la houlette de l’inspecteur général Amadou KONATÉ, les signaux de cette structure d’assiette ne quitte plus le vert depuis la levée des sanctions sous-régionales ayant affecté si lourdement le rythme des échanges commerciaux tout au long du premier semestre. Après une reprise plutôt timide entre juillet et août, les performances reprennent de la vigueur et retrouvent leur cadence spectaculaire dès octobre 2022 avec plus de 64 milliards F CFA, un montant qui titille du coup le record établi par la même équipe à la fin de l’année dernière. Insatiables, le DG Konaté et ses hommes viennent de remettre ça, en hissant la barre du mois écoulé à une hauteur jamais atteinte dans l’histoire du service. Le montant consolidé de novembre 2022 s’élève en effet à 66,3 milliards engrangés en défiant les effets de la guerre russo-ukrainienne et les aléas du commerce mondial sur certains secteurs sensibles.  C’est le cas du secteur des produits pétroliers où les recettes sont tirés vers le bas par d’énormes manques à gagner imputables au renoncement de l’Etat à certains droits, au nom du confort des consommateurs et de leur pouvoir d’achat. Idem pour la panoplie d’autres produits de première nécessité inscrits au régime d’exonérations en vue d’assurer à la fois l’approvisionnement régulier du marché et de permettre aux Maliens de mieux supporter les facteurs exogènes du renchérissement de nombreux denrées sur le marché. Confronté en définitive au double défi de renflouer le trésor public tout en ménageant le pouvoir d’achat des citoyens, la Douane malienne aura réussi le pari d’être au rendez-vous de missions à peine conciliables, au prix de l’abnégation et des efforts surhumains qu’abattent ses agents et responsables sous l’égide du Directeur General. En effet, pour l’atteinte des objectifs de recouvrement au terme de l’exercice en cours, le directoire ne ménage aucune énergie et multiplie depuis quelques temps les rencontres et cadres d’échanges a l’effet d’explorer le moindre créneau pourvoyeur de ressources. Et pour cause, l’absence «d’alternative à l’atteinte des objectifs» est devenue le credo de l’actuelle équipe dirigeante et le leitmotiv de son principal chef d’orchestre devant ses collaborateurs et le personnel douanier de chaque structure récemment visitée dans le cadre de la mobilisation des troupes autour des objectifs de recettes. Lesquels passent par une croisade sans concession contre la fraude, les réformes de simplification des procédures, entre autres.  Résultat : en attendant les proportions de conformité aux prévisions de ressources qui reposent sur la DGD, les performances de celle-ci sont quant à elles au rendez et ne souffrent d’aucune équivoque alors que tous les facteurs semblaient militer pour une tendance inverse.

A KEÏTA

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