Augmentation des frais de dédouanement : Les commerçants expriment leur indignation à l’égard du gouvernement

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Direction générale des impôts : Des reformes nécessaires
La direction générale des impôts s’est engagée dans un vaste chantier de reformes structurelles

Les opérateurs économiques maliens  ne cessent de décolérer. Et pour cause, nos autorités viennent d’augmenter d’une manière unilatérale et brusque les frais de dédouanement des marchandises. Selon eux,  avant de prendre cette décision de majoration qui va de 30 à 40%, le gouvernement devait informer et sensibiliser les commerçants. D’où leur ras-le bol  envers nos autorités, qui, à cette période de crise, ne devraient pas du tout prendre une décision pareille. En outre ils fustigent le silence manifeste du CICM où le collège transitoire ne fait rien pour défendre les commerçants. 

Le Mali va de mal en pis ? La question mérite d’être posée eu égard le comportement de nos autorités. Avec l’augmentation des tarifs douaniers, les  prix des marchandises prendront de l’ascenseur et  ne seront pas à la portée des  consommateurs maliens en grande majorité pauvre. En outre les commerçants n’ont pas accepté cette majoration et beaucoup affirment qu’ils ne sont pas à mesure de payer les frais de dédouanement de leurs marchandises si la décision d’augmentation était appliquée. Ainsi de nombreux camions  contenant des marchandises sont immobilisés à la douane de Kati à cause de cette majoration. Selon les opérateurs économiques, cette décision d’augmentation, prise unilatéralement par le gouvernement, et son application immédiate sont inconcevables. Pour eux, le gouvernement devrait les informer et les sensibiliser d’abord pour ensuite fixer une date à laquelle la décision sera appliquée. Mais contre toute attente, le gouvernement a pris unilatéralement cette décision sans  dire mot aux opérateurs économiques. Et si certains sont capables de faire face à la nouvelle situation, force est de reconnaitre que la capacité financière de beaucoup ne leur permet pas. Sachant qu’il n’y a pas de gouvernants sans gouvernés, les commerçants comprennent mal cette décision de majoration  unilatérale et brusque des tarifs douaniers qui est susceptible d’engendrer une autre crise. A une période de cherté de la vie, il est  incompréhensible de voir nos autorités augmenter les tarifs douaniers qui auront  sans doute des répercussions sur les prix des marchandises.   D’une manière vraisemblable, le gouvernement veut faire payer aux maliens le manque à gagner occasionné par la suspension de l’aide de la Banque mondiale et du FMI à notre pays. Une suspension qui fait d’ailleurs suite à l’achat, dans les conditions opaques d’un avion  pour le président bourgeois et budgétivore Ibrahim Boubacar Kéita.

En tout cas, selon de sources bien introduites, les commerçants entendent manifester leur mécontentement au gouvernement à travers une marche de protestation.

Faire souffrir les maliens en cette période de crise avec l’augmentation des prix des marchandises, c’est aussi « Le Mali d’abord » pour le bonheur des maliens !

Moussa Diarra

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6 COMMENTAIRES

  1. Décidement ce pouvoir d’Ibk coûte trop trop trop cher pour le Mali et les maliens. Ah!!!! Si on savait, on aurait sans doute voté autrement. Hélas, ce qui est fait, est fait. Maintenant on ne peut q’attendre Allah SWT pour la délivrance.

  2. Article insuffisant et bourré de subjectivité.
    Mon cher DIARRA, as-tu une preuve de l’augmentation des taxes douanières? Il n’y a aucune augmentation des tarifs à l’importation. On demande juste à la douane d’appliquer les textes correctement. Dans ce cas, tous ceux qui étaient habitués à la magouille et à l’affairisme vont souffrir. A commencer par les agents de douanes, eux-même, dont le train de vie est anormal. Il en est de même pour les services financiers (DAF, Comptabilité, Budget, Trésor,…). Cette mesure est une façon subtile pour IBK de lutter contre la corruption, en vue d’une meilleure gouvernance. Nous savons qu’il ne peut pas dire que les douaniers volent ou que les financiers surfactures ou prennent des pourboires. Il passe par des méthodes intelligentes pour mettre fin à cela. Signalons, cas-même, que la bonne gouvernance passe par le 1er responsable d’abord dont l’achat de l’avion et autres actes (marchés opaques) ne constituent point le bon exemple.

  3. quand les commerçants augmentent est-ce qu'ils informent les consommateurs? qu'ils marchent. Il faut passer par une étape pour avoir gain de cause quelque part

  4. Ce fameux Kassin, est vraiment amer! j’ai peur que son coeur ne prenne un coup. Enfin ce ne serait pas trop mal, le Mali ne s’en porterait que bien.
    Dommage pour Kassin et ces commanditaires jaloux aux yeux de crocodiles que les choses ne se passent pas comme ils le souhaitent, jusqu’à ce qu’ils font des prophéties. Nous prions pour le repos de vos âmes tourmentés.

  5. Wari bana A bana
    Guèlèyabè bèkan!

    Le Budget d’état malien qui atteignait en dépenses 1400 milliards avant le coup d’état de mars 2012, est tombé à 800 milliards pendant la transition politique à cause de la suspension de la coopération internationale financière de nos principaux bailleurs de fonds.

    Avec le retour à l’ordre constitutionnel normal et le retour des bailleurs de fonds, le budget 2014, repartait en hausse au delà de 1000 milliards mais n’avait pas atteint son niveau d’avant crise.

    Je rappelle à tout le monde que le budget d’état est une prévision des dépenses et des recettes de l’état.

    Le déficit prévisionnel qui était de 100 s’est creusé avec le gouvernement IBK-Mara au delà des 200 milliards.

    Je rappelle aussi que le déficit budgétaire est l’insuffisance des recettes prévues par rapport aux dépenses prévues de l’état devant être payé par un endettement supplémentaire de l’état et/ou par des dons.

    Ce qui est intéressant de connaître c’est la structure du budget.
    C’est à dire quels sont les parts des dépenses publiques par secteurs (éducation, santé, environnement, agriculture, etc) ou la nature des dépenses publiques (salaires, frais de déplacement, frais d’électricité, etc).

    Pour cela il faut avoir le document complet du budget d’état pour faire une analyse, et je ne l’ai pas il doit être au ministère des finances à L’ACI 2000.
    Si quelqu’un peut le mettre en ligne ce serait très bien.

    Mais le ministre du travail du gouvernement IBK-Mara, prétend que 37% du budget national est consacré aux salaires au Mali contre 35% autorisé dans l’Uemoa.

    Il serait intéressant pour le ministre de nous dire quelle est la part accordée aux travailleurs maliens dans ces 37% et quelle est la part accordée aux dirigeants de ce pays (salaires et entretiens en tout genre du président de la république, du premier ministre, des ministres, des députés, des autres présidents des institutions dont les juges, les vérificateurs généraux, les ambassadeurs, et autres diplomates, etc).

    Il faut aussi une analyse approfondie des frais de voyage et de déplacement d’IBK, de Karim Keita, de Moussa Mara, et de tous les dignitaires du régime IBK.

    Il nous faut également, une étude détaillée des leurs frais de nourritures, d’électricité, et de téléphone et de carburant au bureau comme à la maison dont le budget national prend en charge.

    Il serait intéressant de faire un inventaire du parc de véhicules de fonction de l’état (nombre de véhicules, motos et avions et leurs prix) et de le rapprocher au résultat obtenu par service en terme d’amélioration du service public pour les usagers et d’obtention des objectifs de politiques publiques pour le pays.

    Il nous faut un audit de tous les marchés publics du pays sans exception pour voir clair dans l’opportunité des dépenses publiques et de leur effectivité pour savoir si l’argent public n’est pas gaspillé inutilement.

    Nous n’oublions pas la dette publique qu’il faut auditer et savoir son opportunité et les remises de dettes éventuelles qu’on a obtenues et le poids réel du service de la dette de d’état actuellement (paiement du principal de la dette plus les intérêts).

    Cela nous édifiera tous sur les fameux marchés de Boeing de 21 milliards (20 annoncés plus 1 de l’entretien/saisie aux États-Unis ou en Suisse), de l’armement (160 milliards) des motos (1 milliard) de la maison privée d’IBK (1 milliard), sans compter les autres.

    Personnellement j’estime à 258 milliards l’argent public gaspillé par le régime IBK en un an (entre dépenses dites publiques inutiles de voyages en jets privés d’IBK très coûteux; réceptions grandioses de rois, présidents et personnalités étrangères en tout genre; marchés publics douteux et un train de vie insolent à la tête de notre état).

    Alors que la revendication des travailleurs de l’UNTM n’atteint pas 20 milliards de FCFA.

    S’il y’a crise cela doit nous amener à réduire le train de vie de l’état sur toutes les dépenses publiques et NON SUR LES SALAIRES DES TRAVAILLEURS SEULEMENT.

    Donc mes chers compatriotes, ce que demande l’UNTM au gouvernement représente moins de 10% de ce qu’a gaspillé le régime IBK en un an de pouvoir à Koulouba.

    Nous sommes en droit de se demander (en tant que citoyens maliens), il y aurait-il des super maliens et des sous maliens dans ce pays?

    Si tel n’est pas le cas pourquoi une poignée de familles s’accapare toutes les ressources financières de notre pays et venir dire aux autres qu’on est en crise?

    Ou bien la crise c’est pour les autres maliens et le pognon de l’état et les fastes sont pour IBK-Mara et leurs familles et belles familles et copains?

    J’aimerai une réponse claire et sans équivoque de toute personne volontaire, digne et noble qui me lirait.

    Wa salam!

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