Le ministre du Commerce, Abdel Karim Konaté dit Empé, a effectué le 8 juillet 2014 une visite à la Direction nationale du commerce et de la concurrence (Dncc) pour s’enquérir des conditions de travail des agents. Au cours de cette visite, il a annoncé le démarrage de l’informatisation de toutes les directions régionales du commerce, de l’interconnexion entre elles et de l’interconnexion entre la Dncc et la direction générale des douanes. Ce projet coûtera près de 300 millions de Fcfa, financé par le Cnpm à travers la Vérification des importations (Pvi) et l’Agence française pour le développement (Afd).
La Direction nationale du commerce et de la concurrence (Dncc)est un service stratégique du ministère du Commerce. Elle assure à elle seule plus de 50% des missions assignées à ce département et est chargée de l’élaboration et de la mise en œuvre des éléments de la politique nationale en matière de commerce, de concurrence, de métrologie, de protection des consommateurs, des relations entre le Mali et les organisations internationales en charge du commerce comme l’Omc. C’est pourquoi, le ministre de tutelle a décidé d’effectuer cette visite de terrain pour s’enquérir des conditions de travail des agents et annoncer certaines bonnes nouvelles.
Au cours de cette visite, le ministre Abdel Karim Konaté a insisté sur les attentes du département dans le cadre de l’exécution des missions assignées par le gouvernement dans sa Déclaration de politique générale et dans le contrat de performance soumis à son service par le Premier ministre, Moussa Mara. Il a indiqué que la Dncc est aujourd’hui très sollicitée à travers le suivi des prix des produits subventionnés, la lutte contre la fraude et les produits périmés, la supervision technique des commissions mises en place auprès des abattoirs frigorifiques pour le suivi du prix de la viande de bœuf pour lequel l’Etat a débloqué 200 millions de Fcfa pour éviter la hausse.
À en croire, Abdel Karim Konaté, la Dncc a bien veillé sur l’approvisionnement correct du pays en hydrocarbures et en produits de première nécessité. Ce qui fait qu’aujourd’hui, plusieurs produits sont moins chers au Mali comme le riz, le sucre, l’huile…
Au cours des échanges, certains problèmes ont été soulevés par la Direction générale et le Syndicat. Il s’agit de la vétusté et de l’insuffisance des locaux, le manque de personnel et la nécessité de formation et de la motivation, l’insuffisance des moyens matériels et financiers pour faire face aux missions de terrain.
À ces difficultés, le ministre a donné des réponses appropriées. Avant d’informer du démarrage du projet de l’informatisation de toutes les directions régionales et nationale du commerce, l’interconnexion entre elles et l’interconnexion entre la Dncc et la Direction générale des douanes. Cet important projet coûtera près de 300 millions de Fcfa financé par le Cnpm à travers le programme de Vérification des importations (Pvi) et l’Agence française pour le développement (Afd).
Diango COULIBALY
