Direction générale des impôts : Un service inaccessible aux usagers

3

Les pays, comme le nôtre, qui n’ont aucune débouchée particulière ou des ressources minières considérables, sont obligés de se concentrer sur les impôts et les taxes pour assurer le développement durable et faire face aux dépenses de l’Etat. Mais paradoxalement, les responsables des services des impôts du Mali semblent ne pas mesurer l’importance de la tâche et leurs responsabilités dans la réalisation des objectifs fixés par les hautes autorités.

Sidima Dienta DG Impôt
Sidima Dienta DG Impôt

En effet, les textes régissant les impôts de chez sont d’une complexité sans égale et surtout inaccessibles aux usagers dont une grande partie est analphabète. De simples constats permettent d’évoquer aujourd’hui certaines situations inexplicables. Au-delà des nominations et des promotions sur base de népotisme, de favoritisme et de clientélisme dans un service pourtant technique et surtout stratégique, la direction générale des impôts semble oublier l’essence même de son existence.

Ainsi, après l’informatisation des services des impôts par les autorités pour avoir un œil sur les entrées par rapports aux attentes, la direction générale n’arrive pas maintenir certaines directions ou centres connectés au réseau. Le cas du cercle de Kati, dans la région de Koulikoro est encore plus criard. Le service des impôts du cercle de Kati occupe une place prépondérante dans la politique de recettes des autorités, mais l’accès de ce service reste un défi majeur pour les usagers.

En effet, les usagers des différentes communes se trouvant aujourd’hui dans la bouche de Bamako, payent leurs impôts au centre des impôts de Kati. La Commune rurale de Kalaban-Coro, une des plus grandes Communes du Mali dont les activités des populations se passent majoritairement à Bamako, n’a pas de représentation des impôts. Et les gens sont obligés de se déplacer pour aller payer à Kati leurs impôts.

A Kati aussi, c’est la galère, car chaque il y a un problème de connexion terrible qui empêche les agents au niveau des guichets de faire leur travail. Le directeur général a-t-il une idée seulement de tout ce que l’Etat perd par jour à cause de cette négligence ? Les services des impôts au Mali n’ont-ils pas d’ambition ? En tous les cas, dans la gestion des Finances publiques, l’ajustement se poursuit dans la plupart des pays où des progrès notables sont notés dans la réduction des déficits budgétaires. Et les services rentrent en directe ligne dans cette politique.

Nous reviendrons dans nos prochaines éditions sur les tares des responsables de ce service qui font perdre des milliards à l’Etat par l’inaccessibilité des textes aux usagers et le dysfonctionnement des centres stratégiques.

A suivre donc !

  1. KONDO

Commentaires via Facebook :

3 COMMENTAIRES

  1. Excusé moi Mr le journaliste as tu pris combien pour faire distraire les gens sur cet article.
    sais tu combien de milliard de nos franc ont ils fait rentrer déjà et par rapport aux autres années.
    S il vous plaît attend janvier pour juger exercice 2014

  2. Le commandant de bord est toujours le seul maitre decideur dans un avion il a beau changé de copilot,sans un plan de vol bien etabli il fera toujour une navigation à vue avec tous les risques que cela encours.A la direction generale des impots c’est une question de maitrise et d’experiance .Au Mali la monination c’est par relation et non par merite alors il y a des postes comme la DGI c’est le coeur du pays.

  3. La faute n’incombe pas à la DG des impôts, mais de l’amaldeme qui a associé Kalabankoro-Nafadji-Samaya…au cercle de Kati lors du découpage administratif du Mali!Je me demande même qu’attendent les autorités maliennes pour corriger cette insufisance!Dire que c’est ainsi depuis plusieurs décenies et personne n’a eu l’initiative de corriger cette lacune alors qu’on continue à paler en longueur de journées de “rapprocher l’administration des administrés”. 🙄

Comments are closed.