Direction générale des impôts : Grogne après le recrutement de deux informaticiens

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La Direction générale des impôts cherchait à recruter des informaticiens qualifiés pour améliorer ses performances dont le traitement de l’information en constitue le fondement. Mais hélas !  De pseudo informaticiens ayant lamentablement échoué au niveau du test de recrutement ont été imposés. Au lieu d’apporter un quelconque apport, ils deviennent des charges.

Dans le cadre de la mise en œuvre  de la deuxième phase du Projet d’appui à la mobilisation des recettes intérieures (Pamori II), le ministère de l’Economie et des finances avait lancé un avis de recrutement, au mois de décembre dernier, de quatre  informaticiens pour le compte de la Direction générale des impôts. Il s’agit, entre autres, d’un administrateur de base de données (DBA), un administrateur systèmes réseaux, un analyste programmeur Oracle et un administrateur de réseau télécom. Ainsi, ces quatre informaticiens, tous des contractuels, doivent renforcer avec leur expertise l’équipe existante. Cependant, le recrutement de deux de ces informaticiens, l’administrateur de base de données et l’analyse programmeur, est décrié dans ledit service. Le niveau des deux candidats est remis en en cause.

Il ressort de nos recoupements, que trois candidats ont postulé pour le poste d’analyste programmeur oracle et deux pour l’administrateur de base de données. Et nos sources sont formelles : “Les candidats étaient notés sur un total de 70 points et les correcteurs avaient élevé la barre très haut, en fixant le seuil d’admissibilité à 50 points car ils avaient besoin d’agents performants, opérationnels.  Mais à leur grande surprise,  aucun  des candidats n’a eu  20 points, obligeant ceux chargés de ce recrutement de demander le lancement d’un autre avis de recrutement pour espérer avoir de meilleurs candidats. Ils estimaient que les candidats présents ne sont pas à la hauteur et surtout, après leur recrutement, ils seront payés deux voire trois fois plus que les agents ordinaires” a expliqué notre source.

Il y avait une autre possibilité proposée : maintenir ces deux ” informaticiens ” mais en prenant le soin de procéder à leur mise à niveau afin de les rendre opérationnels.  Mais au plus grand regret de certains agents des impôts, aucune des deux propositions faites par la Direction générale des impôts au ministère de l’Economie et des finances pour recruter ces deux personnes n’a été respectée.

Conséquence : “Au lieu de venir en appui aux autres collègues, nos deux informaticiens sont aujourd’hui des charges” déplore un autre agent  qui estime que ce sont les recettes fiscales qui allaient être les plus grands bénéficiaires du respect des recommandations des agents de recrutement. Mais hélas !

Chassez donc le naturel, il revient au galop. On avait pensé que pareilles pratiques étaient désormais bannies des recrutements au niveau des structures de l’Administration publique où on doit être exigeant sur la qualité des ressources humaines. Mais à la place de recrutement, on cherche uniquement on préfère à caser  des demandeurs d’emplois, quel que soit leur niveau. Faut-il se plaindre après de bas niveau de compétence dans des services de l’Etat ?

                           Kassoum THERA

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