En dépit d’un objectif fortement éprouvé par les effets de l’embargo sous-régional et de moult autre restrictions, la Direction des impôts a tenu la dragée haute à ses obstacle en s’illustrant par des réalisations au-delà des prévisions. Contexte sous-régional et international oblige, en effet, lesdites prévisions ont été ramenées à 986,930 milliards à la faveur d’un ultime collectif budgétaire, au lieu de 1061 milliards initiales.
Le nouveau cap de recouvrement, qui prend en compte notamment les effets négatifs du contexte sur l’activité économique et les échanges commerciaux, sera finalement atteint avec un écart positif de 8,805 milliards de FCFA. Un surplus représente la nette différence haussière entre les résultats obtenus et l’objectif retenu, soit 995,745 milliards de FCFA mobilisés au terme de l’exercice 2022. À ce taux de réalisation de 101%, les impôts indirects participe pour un dépassement de 15,585 milliards de FCFA et un taux de réalisation de 104,42% imputables à une bonne tenue des TVA dont le montant s’élève à 206,860 milliards pour une prévision de 189 milliards francs CFA, soit un dépassement absolu de 17,118 milliards de FCFA.
Les énormes efforts déployés dans le domaine des restes à recouvrer au titre de l’exercice 2022 ont été également récompensés par les mêmes résultats impressionnants essentiellement attribuables au renforcement des structures en charges du recouvrement en moyens matériels et financiers, à l’opérationnalisation de la Cellule d’Appui au Recouvrement ainsi qu’à l’activation de brigades spéciales chargées des restes à recouvrer.
Quant aux Droits d’Enregistrement, ils affichent un écart positif de 100,66% qui représentent un montant de 206 millions de plus que les prévisions fixées à 31,003 milliards de FCFA.
Avec des résultats aussi impressionnants obtenus contre les vagues d’un exercice si atypique, l’année 2023 s’annonce vraisemblablement sous de meilleurs auspices dans l’atteinte du nouveau cap de 1166,775 milliards de recouvrement fixé par les plus hautes autorités. Au bénéfice notamment d’une normalisation des échanges commerciaux attendue de la levée des sanctions sous-régionales.
A KEITA