Selon le secrétaire générale adjoint, Ousmane Oumar Touré, depuis l’élection du bureau en octobre 2011, aucun point de leurs revendications n’a été pris en compte a commencé d’abord par la relecture du décret N°02-299/PRM du 03 Juin 2002 qui constitue, selon lui, la priorité des priorités pour les agents de l’impôt ainsi que d’autres doléances. Plus loin, il dira que «les agents des impôts, sont des forces laborieuses de l’administration fiscale, qui contribuent au relance de l’économie Malienne». Pour sa part, le secrétaire général, Ali Ousmane Dao, a affirmé qu’ils ont toujours agit dans la légalité. «Pendant plusieurs décennies, la question de la relecture de ces textes est sur la table, malgré la signature de plusieurs documents pour engager les parties, rien n’a été résolu, alors que ce sont les recettes financiers qui ont permis à l’Etat de relancer son économie, quand les partenaires financiers et techniques (PTF) avaient suspendue leurs aide, pendant la période de crise», a-t-il dit. Avant d’ajouter que les différentes revendications sont entres : la relecture du décret N°02-299 du 03 Juin 2002, la relecture de l’arrêter N°06-079/MEF-SG du 19 Avril 2006, l’adoption du projet de décret portant plan de carrière du cadre des impôts, l’adoption du statut particulier de l’agent des impôts, l’audit du fonds d’équipement de la Direction générale des impôts, prendre sans délai les mesures qui s’imposent pour que cessent les menaces, transmettre à notre bureau le rapport de la mission d’enquête sur l’écart constaté sur le montant de la prime, l’affectation d’un local au bureau de la section syndicale des impôts pour lui servir de siège. Après questions et réponses entre syndicalistes, le secrétaire général a dénoncé le refus par les autorités d’adopter le projet de décret sur le plan de carrière du cadre des impôts, qui selon lui, «constitue un élément vital pour un agent public car lui garantissant une sécurité professionnelle, avant de préciser que les modules de formations reçu par les agents de l’impôt ne répondent pas aux besoins souhaitées». Par ailleurs, même si les responsables syndicales reconnaissent la satisfaction au niveau d’un seul point, ils n’excluent pas tout de même une grève illimitée en cas de non satisfaction des autres points.
Aguibou Sogodogo
Sidiki Adama Dembélé, Stagiaire