Une innovation Oxfam : Les transferts monétaires

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Abdoulaye Samboura, responsable protection sociale et sécurité alimentaire, Mme Diakité Mado Evrard, conseillère sécurité alimentaire et moyens d’existence d’Oxfam et Siaka Konaté, maire de Fakolo (région de Sikasso), étaient face à la presse, vendredi dernier, à l’hôtel Radisson pour lui expliquer le projet de  facilité alimentaire. Après la diffusion d’un documentaire sur le projet pilote de facilité alimentaire, Mme Diakité Mado Evrard a indiqué que les principaux intervenants dans ce projet sont Oxfam Grande Bretagne, Save the Children, l’Ier et Mobiom.

L’Union européenne est le bailleur de fonds  et des services techniques de l’Etat y sont associés. Elle a souligné que le projet a pour objectif de renforcer la capacité de résilience des populations rurales les plus démunies à faire face à la hausse des prix des denrées alimentaires, mettre en évidence le rôle des filets sociaux et contribuer à la réduction de la faim au Mali. Après avoir reconnu les bienfaits du projet dans  sa localité, Siaka Konaté, maire de Fakolo , a notamment mis l’accent sur la formation, notamment en investissements et épargne des ménages les plus pauvres des zones ciblées, à savoir, Bourem (Tarkint et Temera)  et Kolondiéba (Fakolo), pour qu’ils puissent assurer le suivi du projet. Il convient de signaler que le projet de facilité alimentaire : ‘’ Lancer les filets sociaux du Nord au Sud au Mali ‘’ a été mis en œuvre de janvier 2010 à octobre 2011.

L’innovation, selon Mme Diakité Mado Evrard, consiste à réaliser les transferts monétaires pour les ménages très pauvres. Ces transferts ont été exécutés en trois tranches, aux mois de juillet, septembre et décembre. Les montants varient de 20.000 à 50.000 Fcfa.

 

Parmi les objectifs du projet, figuraient aussi l’accroissement de la production agropastorale en dotant les petits producteurs en kits d’intrants de maïs et riz, l’appui des Op locales, la mise en place d’un fonds de garantie et le renforcement des capacités techniques des petits producteurs. Abdoulaye Samboura a fait remarquer l’accroissement des investissements des ménages très pauvres, en matière de nourriture, mais aussi dans l’éducation et d’autres activités permettant d’accroitre les revenus, en l’occurrence  l’élevage des petits ruminants.

Baba Dembélé


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